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CHRONIQUE PAR ...

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Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Mick Montaguti
(chant+guitare)
 
-Alex Guadagnoli
(guitare)

-Max Canali
(basse)
 
-Luca Canali
(batterie)

TRACKLIST

1) Wireworm
2) Phylogenesis
3) Abiura
4) Bloodless
5) As a Son to His Father
6) Panopticon
7) Nature Obliteration
8) Logos
9) Aliento del Diablo
10) Spirals in Tension
11) Anthropocentric

DISCOGRAPHIE


Electrocution - Metaphysincarnation
(2014) - death metal - Label : Aural Music



L’Italie ne produit pas que des groupes de power metal symphonique. Parfois, elle produit aussi des groupes cultes de death metal. Ce fut le cas d’Electrocution qui marqua la scène du genre en 1993 avec Inside The Real. Puis, plus rien jusqu’au split en 1997. Les membres se lancent alors dans divers projets et décident de se réunir à l’occasion du vingtième anniversaire de la sortie de leur album culte. Alors, vingt ans plus tard et plein de projets passés depuis, quelle musique pourrait nous proposer le groupe pour leur deuxième album, Metaphysincarnation ? Simplement la même chose : un bon death metal des familles, direct et efficace. Mais est-ce que cela fonctionne toujours aussi bien aujourd’hui ?

Le premier morceau commence par des chœurs… Etonnant, mais c’est une fausse alerte. Un roulement plus tard, nous voilà parti sur des chapeaux de roues. Growl bien gras, guitares en tremolo et tempo élevé, on est en terrain connu. Le groupe connaît son affaire et nous assène les riffs, soutenus par le chant puissant de Mick Montaguti. Le solo est court et efficace. Voilà trois minutes trente que l’on n’a pas vu passer… Le groupe reste dans la même veine du début à la fin de ce Metaphysincarnation. Tous les poncifs du genre sont exploités simplement. Parfois, on se demande si le groupe a eu accès aux évolutions du genre depuis vingt ans... Malgré tout, les morceaux sont diablement efficaces. Si les membres ont vieilli, ils n’ont pas perdu leur énergie. "Phylogenesis" fonctionne pied au plancher malgré l’incursion remarquée (et réussie) d’une guitare acoustique avant que le solo très mélodique n’intervienne. Cependant, la surprise n’est pas l’apanage du groupe qui recherche avant tout une musique qui attaque sévèrement l’auditeur. Néanmoins, des morceaux marquent quand même l'auditeur. "As A Son To His Father" ne laisse pas indifférent et développe des riffs vraiment réussis. Quant à "Panopticon", il est l'occasion de montrer l'efficacité rythmique du groupe. Et, plus surprenant, il finit sur quelques notes de guitares acoustiques parfaitement à propos.
On remarque rapidement que le chant est omniprésent. Il ne s’arrête que pour les soli, souvent très courts. Le chant est parfois soutenu par des choeurs en growl également du plus bel effet. "Nature Obliteration" joue sur les effets de doublons sur la voix avec beaucoup de réussite. Malgré tout, les guitares ne font pas dans la figuration. Essentiellement rythmiques, elles apportent une vraie ambiance à certains morceaux ("Abiura"). Et quand la basse s’y met ("Bloodbess"), cela donne une vraie couleur à des passages qui seraient sinon trop classiques. Par ailleurs, malgré le fait que les soli soient souvent courts, ils sont variés sur l’album et d’autant plus marquants qu’il y a très peu de parties lead. Ils apportent un aspect plus mélodique qui donne un peu de respiration dans l’ambiance glauque de ce Metaphysincarnation. Car en plus de faire du death metal à l’ancienne, Electrocution possède un son qui va avec. Les guitares sont bien grasses et sans artifice. Le son n’est pas brouillon pour autant et on peut profiter pleinement des riffs de guitare véloces et malsains. Cependant, sur certains passages, tout cela manque un peu de coffre.


Il est clair que ce Metaphysincarnation ne révolutionnera rien et que l’on peut se demander de l’intérêt qu’un groupe revienne vingt ans après son (seul) album culte. Bien qu’un peu court dans sa durée, l’album propose des morceaux énergiques et réussis, où l’homogénéité de qualité de l’ensemble est à souligner. Les parties guitare retiennent suffisamment l’attention pour que les amateurs du genre viennent y jeter une oreille attentive.


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