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CHRONIQUE PAR ...

103
Amdor
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-John
(chant)

-Léo
(guitare)

-Dan
(guitare)

-Rémi
(basse)

-Sayato-Leo Perello
(batterie)

TRACKLIST

1) Insanity Begins
2) No More
3) Alive
4) Dead End
5) Corroded by Time
6) Sins

DISCOGRAPHIE


Infectious Hate - Insanity Begins
(2013) - death metal groove metal - Label : Dooweet Records



Mine de rien, ça commence à faire quelques temps qu’un album de Slipknot n’a pas vu le jour et force est de constater qu’il n’y a aujourd’hui pas grand monde pour s’en plaindre, alors que le récent départ de Joe Jordisson de la formation n’a suscité qu’un émoi tout relatif. On se souvient pourtant qu’il n’y a pourtant pas si longtemps que ça, c’était un des groupes phare de la sphère métallique, dans les médias du moins, une des quelques formations qui avait percé jusqu’aux milieux mainstream malgré des premiers albums pas forcément si accessibles que ça. Eh bien les mecs de Des Moines ont bouffé du Morbid Angel pendant leur pause et le chant de Corey Taylor est soudainement devenu guttural…

Ah ? Très bien. On me dit dans l’oreillette qu’il ne s’agit pas de Slipknot dont nous sommes en train de parler ici mais bel et bien des Parisiens de Infectious Hate qui se lancent dans le grand bain avec cet EP sobrement intitulé Insanity Begins. Pourtant il y a bien quelques similarités avec les Iowiens qui ne trompent pas, la plus marquante étant les photos promotionnelles de la bande masquée qui semble être un hommage simultané aux Américains de Des Moines, à Hannibal Lecter et à l’épouvantail de Batman. Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est avant tout la musique et, comme il n’y a pas de fumée sans feu, on retrouve bien quelques réminiscences de cette influence, incarnées par des traces d’un metal qu’on pourrait estampiller groove, voire légèrement néo, au milieu d’un death metal massif et gras. On ira même jusqu’à constater la ressemblance troublante entre l’introduction de "No More" et celle du tube "Before I Forget" des ‘ricains. On notera en effet globalement un relatif manque de personnalité de l’œuvre qui marche finalement assez sagement dans les traces de ce qui s’est déjà fait. Cela signifie-t-il l’absence de toute finesse pour autant ?
Certes pas, car même si on ne risquera pas à aller parler de subtilité en se référant à ces compositions qui restent globalement dominées par la volonté de foutre des pains dans la gueule de l’auditeur, il est indéniable qu’un effort tout particulier a été accordé à rendre chacun de ces six morceau tout à fait unique et identifiable parmi les autres, ce qui n’est pas toujours une mince affaire. On retrouvera donc au programme des réjouissances comme le tapping aussi bref qu’inquiétant sur le même "No More", les leads mélodiques de "Alive", l’accélération impressionnante sur le final de "Dead End" ou encore la conclusion assez magistrale de "Corroded by Time" avec la fameuse déclamation de Ezekiel 25:17 issue de Pulp Fiction. Dans l’ensemble, plutôt que la créativité encore un peu frileuse du groupe, on préférera donc retenir qu’il n’y a pas grand-chose à reprocher d’un point de vue technique, que ce soit au niveau du mix - propre pour le genre - ou de l’exécution, les gus’ affichant un niveau technique tout à fait bon et d’autant plus appréciable compte tenu de la jeunesse de la formation.


Le premier essai n’est bien sûr pas exempt de défauts mais ce qui ressort avant tout de Insanity Begins, c’est le bel effort de Infectious Hate pour nous offrir une vingtaine de minutes d’un death groove puissant, violent et présentant même son lot de véritables moments de bravoure qui satisferont à coup sûr les amateurs d’un metal sans compromis. Concernant le prochain essai, on peut affirmer sans trop s’avancer que les musiciens ont toutes les cartes en main ainsi que le talent nécessaire pour passer au niveau supérieur et affirmer un peu plus leur personnalité.


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