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CHRONIQUE PAR ...

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Flower King
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 8/20

LINE UP

-Moe Andersson
(basse)

-Criss Blackburn
(chant)

-Tim Diaz
(claviers+guitare)

-Robert "Basti" Macek
(guitare)

-JJ Rockford
(guitare)

-Mick van Slowfoot
(batterie)

TRACKLIST

1)Bounded by Hate
2)The Saviour
3)Seconds Left to Live
4)Under the Crossed Bones
5)So Far Away
6)Tormented
7)Love Bullet
8)A Dark Room of my Mind
9)Like a Rock
10)The Madman Inside

DISCOGRAPHIE


VII Gates - Fire Walk With Me
(2004) - heavy metal - Label : Sound Riot



Ah bah ça, ça devait finir par arriver... Un an que j’écris des chroniques pour le site, et je n’avais pas encore eu droit au bizutage du chef ! J’ai donc été pris par surprise, et le bougre, il sait s’y prendre : il lance le sujet comme ça, sans préparation, sans effet, brut de chez brut : "Tiens, au fait, j’ai des disques à te passer pour que tu les chroniques !" Grâce à une ruse de sioux, j’ai pu faire en sorte de m’en tirer avec un unique disque : du heavy metal burné. La faute à une intro racoleuse, j’avais pensé que ce disque pouvait être très bon, que nous tenions peut-être une future valeur sûre du heavy : grave erreur !

Après une série de démos, les suédois de VII Gates nous livrent ce premier album, Fire, Walk With Me, à la jaquette simple mais bien foutue. La vision de la pochette arrière fait vite déchanter : on y voit nos six gaillards affalés sur une belle bagnole, avec les biyatch de service très peu vêtues, histoire de faire décoration. Le cliché. Un mot qui résume bien l’album dans son ensemble. Plans bateaux, riffs déjà entendus, chanteur sans aucune personnalité (en plus d’être gonflant). Et toujours ce fichu enchaînement intro-couplet-refrain-couplet-refrain-pont creux-refrain. Bon, allez, sur deux titres c’est un peu plus recherché ; mais ça sonne forcé, style "on va mettre un morceau de plus de sept minutes pour montrer qu’on sait faire des epics". Bref, ce ne sont pas ce genre de titres inutiles qui vont nous faire sortir de notre torpeur.

Car voilà : ce disque m’ennuie, bien qu’il ne dure que cinquante minutes. La faute à une totale absence d’originalité. Mais surtout, et c’est très grave pour un groupe de heavy, le manque de refrains accrocheurs et mémorables. Quant aux couplets, n’en parlons pas. Quand bien même un refrain titille nos oreilles, on se dit : "Ah mais ça me rappelle quelque chose" Autre défaut : le chanteur. Il est... Comment dire ?... transparent. De bonnes capacités, mais ne dégage absolument rien. On sent qu’il a pas mal d’idoles, et qu’il s’évertue à les recopier de la manière la plus fidèle possible. La copie étant toujours inférieure à l’original... Rabattons-nous sur les solos alors ! Non ? Non. Là encore, rien qui fasse vibrer, trembler, ou même remuer. Ces gens savent jouer, il n’y a pas de doute : mais ce qu’ils jouent est simplement creux. Les guitaristes brassent de l’air, ça manque de sincérité... Non, vraiment, rien, ou presque, de ce que je recherche dans la musique n’est présent sur cette galette. Ce n’est pas que ce soit carrément mauvais : non, c’est passable, médiocre.

Ce n'est pas non plus une catastrophe totale, d’abord parce que le niveau technique y est (manquerait plus que ce soient des manches !) ensuite parce que la production est impeccable, et enfin, parce que VII Gates (ou plutôt JJ Rockford, guitariste et principal compositeur) a réussi à pondre une bombe, un titre qui pourrait devenir un classique si le groupe était promis à une quelconque carrière internationale (ce dont je doute fortement) : " The Saviour ". Là, en l’espace de trois minutes, tout y est : ça pulse, le riff déménage, Criss le chanteur est à peu près convaincant... Et il y a un pur solo de claviers ! Vraiment, des dix titres de l’album, ce doit être le seul que j’écoute avec un réel plaisir. Coincïdence heureuse : c’est ce titre qui a été choisi pour réaliser un clip...


Un conseil donc : branchez-vous sur www.sevengates.se et matez la vidéo de "The Saviour" (qui prouve également que le ridicule ne tue pas) ; quant à l’album, ne l’achetez que si vous avez une réelle passion que pour le heavy et que vous ne craigniez pas la lassitude : je vous aurai prévenu...


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