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CHRONIQUE PAR ...

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Ptilouis
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Florent Deyres
(guitares + chant)

-Louis Godart
(guitares + claviers + orchestrations)

-Didier Baudet
(basse)

-Benoit Sicard
(batterie + narration)

TRACKLIST

1) The Castaway
2) Vertical Ballet
3) Infinite Cloisters
4) This White Inheritance
5) Of Grandeur and Splendor
6) Unflexible

DISCOGRAPHIE


A Prison Called Earth - The Ivory Miracle (EP)
(2013) - metal prog ambient steam-punk - Label : Autoproduction



Triste nouvelle ! Les nantais d’A Prison Called Earth se sont séparés suite à la réalisation de cet E.P, successeur de l’excellent premier effort Rise of the Octopus. The Ivory Miracle, était sensé être un avant-goût de leur nouvel album et nous replonger pendant un bref quart d’heure dans l’univers steampunk de nos metal progueux. Alors bien sûr, pour l’heure il n’y aura pas de nouvel album, mais cela ne  nous empêche d’écouter cet E.P et de voir s’il faut regretter ou non la disparition d’un groupe à l’univers et à l’esthétique aussi travaillées.

Et il faudra bien déplorer cette perte, car comme pour leur premier album, nous sommes en face d’un disque de metal prog ambiant de très bonne facture. Cela commence calmement avec "The Castaway", une introduction laissant la part belle au couple guitare piquée et clavier, puis la narration de Benoît Sicard au début de "Vertical Ballet" nous replonge immanquablement dans l’univers steampunk mélancolique d’APCE. Plus prog dans sa conception, "Vertical Ballet" est un morceau rempli de mélodies que ce soit au chant avec la voix de Florent Deyres renforcée par  moments de chœurs (notamment sur l'excellent final), les guitares avec un joli solo et surtout le clavier. Tout en nuance, celui-ci enveloppe The Ivory Miracle de ses sons synthétiques efficaces (le passage à 2:30 sur "Vertical Ballet") rappelant même parfois des sonorités de vieux groupes de rock progressif ("Infinite Cloisters"). Louis Godart, omniprésent sur tout le disque, s’est à la fois occupé des claviers, des orchestrations, ainsi que d’une partie des guitares et parvient à donner tout son cachet à l’univers d’APCE.
Cette crédibilité se ressent même dans la construction de l’E.P, qui se veut être davantage un morceau progressif d’un quart d’heure (comme pour Rise of the Octopus, découpé en quatre longues pièces progressives) qu’un enchaînement de morceaux. Les transitions sont fluides et passent quasiment inaperçues. La calme et narrative "Infinite Cloisters" ainsi que l’ambiante "This White Inheritance" forment une bonne introduction à la deuxième pièce maîtresse de l’E.P. "Of Grandeur and Splendor". Cette avant dernière-partie se révèle très intéressante avec un solo de guitare tout en nuances mélancoliques (réalisé par Louis Godart qui, décidément, est partout) tandis que la voix en rajoute une couche. Puis arrive un passage bien plus heavy, le chant se dote de chœurs pour être plus puissant, on assiste étonné à la mise en place d’un passage complètement dissonant  et syncopé, entrecoupé d’un micro-break presque jazzy, pour se clore avec un chant très théâtral. Un excellent morceau ! En comparaison, le début du final "Unflexible" déçoit, d'une part par une transition maladroite et d'autre part à cause d'une mélodie plus lumineuse qui colle moins à l’identité du groupe. Heureusement la fin reste excellente, accélérant le tempo dans une dernière salve instrumentale jouissive et frustrante. On aimerait en entendre plus.


Voilà, les Nantais tirent leur révérence sur ce dernier E.P très agréable. On pourra lui reprocher sa production artisanale (bien que correcte), son chant toujours influencé par Arcturus ou Pain of Salvation. Mais c’est aussi ce qui fait le charme d’A Prison Called Earth, celui d’avoir créé un univers cohérent et sincère de bout en bout, faisant la part belle aux émotions. The Ivory Miracle est un disque à la fois beau et frustrant nous faisant espérer qu'un jour le groupe se reformera. En  attendant, n’hésitez pas à profiter de ce dernier témoignage.


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