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CHRONIQUE PAR ...

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Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Yakir Shochat
(chant)

-Arie Aranovich
(guitare)

-Guy Ben David
(guitare)

-Elad Manor
(basse)

-Maayan Henik
(batterie)

TRACKLIST

1) Hymn To The Steel (Intro)
2) Steelcrusher
3) Metal Rules Tonight
4) Into Hell
5) We Are The People
6) Burning The Road
7) Ironbound
8) Unholy Art
9) Satanic Lust
10) Liar
11) Damnation Arise
12) Heading For War
13) In The Name Of The Fallen

DISCOGRAPHIE

Steelcrusher (2014)
Built For War (2015)

Hammercult - Steelcrusher
(2014) - death metal death thrash vitaminé - Label : SPV



Hammercult est un groupe des plus prometteurs. Fondé en octobre 2010, ils remportent la Metal Battle du Wacken quelques mois plus tard seulement… Sur leur lancée, les Israéliens signent leur premier album, Anthems Of The Damned. Les voilà qui reviennent un an après pour transformer l’essai avec Steelcrusher. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe est particulièrement enthousiaste, se déclarant comme un mélange de Running Wild et Kreator sous stéroïdes ! Car Hammercult fait partie de ces groupes qui mixent plusieurs de leurs influences pour accoucher d’un album multiculturel. Il y a un peu de tout : thrash, death, black, speed… Il ne manque plus que le chant yiddish traditionnel...

"Hymn To The Steel" prépare l’auditeur à la déferlante avec une introduction toute en douceur qui monte tranquillement. Se lance alors le morceau éponyme. Après quelques secondes qui font monter la pression, voilà lancé un bon blast beat qui met les choses au clair : on n’est pas là pour plaisanter. Le tout est soutenu à la fois par un screaming et un hurlement guttural. On démarre pied au plancher avec trois minutes treize furieuses et déchaînées. Hammercult ne fait pas dans la dentelle et mélange plein de styles. Si l’ensemble fait plutôt penser à du death metal, les riffs sont thrash et le chant, strident, lorgne du côté du black metal. Le tout est soutenu par des chœurs bien gutturaux qui tranchent avec le chanteur. Il y a un esprit rock’n’roll dans ce morceau et un enthousiasme communicatif qui fait plaisir à entendre. Et cela se voit rien qu’au titre du morceau suivant : "Metal Rules Tonight"… Deux minutes trente au compteur ! Il faut dire que les tempos de l’album sont toujours très élevés. Ainsi, le fait que les morceaux soient courts ne veut pas dire qu’ils ne sont pas travaillés. Les titres ne sont pas progressifs, certes, mais ils possèdent leurs break, leurs soli et une complexité suffisante pour ne pas lasser l’auditeur. Ils vont surtout à l’essentiel, avec beaucoup de vélocité. Cela donne un petit côté punk pas désagréable. Quelques morceaux donnent un peu d’air à l’auditeur, comme le mid-tempo "Burning The Road". Malgré quelques accélérations bien speed, deux ou trois blast beat bien placés, le morceau est plus tranquille que les autres. Car le groupe tient bien sa ligne melting-pot du début à la fin tout en assurant un minimum de variété. "Liar" et son intro mid-tempo basse-batterie fait son petit effet par exemple.
Le chant est clairement ce qui m’a le plus gêné. Strident, il ne fait pas partie de mes canons. Mais si cela ne vous dérange pas, vous apprécierez les lignes de chant efficaces de Yakir Shochat. Le gros point fort est l’alternance entre ce chant aigu et des chœurs bien graves typés death metal. L’efficacité de cette technique est redoutable. D’ailleurs, Steelcrusher en use dès les premiers morceaux… Hammercult parvient également à tenir en équilibre sur un style à la fois extrême de part les tempos élevés et sur des passages mélodiques et accrocheurs. Les morceaux sont souvent bien balancés entre attaques violentes et parties mélodiques ("Damnation Arise" en est un bon exemple). Et à chaque fois, la pilule passe sans peine. Le groupe possède un style qu’il maîtrise bien. Et si, forcément, en fin de galette on espérerait être un peu plus surpris par les Israéliens, force est de constater qu’ils ont concocté des morceaux sacrément bien fichus et accrocheurs. Les riffs s’enchaînent à toute vitesse et le chant accroche l’oreille. On finit par se dire qu’en live, le groupe doit être dévastateur. On comprend qu’ils aient gagné le Metal Battle du Wacken tant leur musique défouraille tout sur son passage avec agressivité et efficacité.


Steelcrusher confirme les espoirs placé en Hammercult. Les Israéliens produisent un melting-pot metal survitaminé qui produit son effet pour peu que l’on ne soit pas trop cloîtré dans un style précis. Un groupe à écouter tout de suite et à suivre dans le futur !


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