CHRONIQUE PAR ...
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
10/20
LINE UP
-Daniele Santori
(chant)
-Cosimo Binetti
(guitare)
-Stefano Smeriglio
(claviers)
-Steve Vawamas
(basse)
-Marco Bianchella
(batterie)
TRACKLIST
1)The Beginning Of The End
2)A Good Day To Die
3)In The Name Of Rock
4)Bitches Street
5)She Falls On The Grave
6)I Hate Your Love
7)Autumn Tears
8)Ridin' The Dark
9)Angel In Cage
10)Back From Hell
11)Feel My Pain
12)Bullet In My Soul
13)Christine Closed Her Eyes
DISCOGRAPHIE
The Dogma, un groupe italien de heavy, un de plus, bourré de claviers, avec des chœurs grandiloquents... la belle affaire ! Rien de nouveau à première vue, ça sonne comme du metal finlandais et c’aurait pu être du Nightwish période Wishmaster, avec un chanteur, des riffs simples, des claviers « symphoniques », des refrains faciles à retenir. Production épaisse, sans nuances et stéréotypée « made in Finnvox » (ou alors ça y ressemble !), tous les groupes produits dans ce studio sonnent pareil de toute façon !
Ne pas se fier à la pochette d'Andreas Marschall, réunissant tous les pires clichés du metal, The Dogma vaut un peu mieux que ça ! C'est dingue comme cet illustrateur travaille à la chaine pour les groupes de metal ! Même certaines pochettes qu'il a pu faire pour Blind Guardian sont plutôt laides (Nightfall In Middle Earth, au hasard). Un bon point pour le groupe concernant l'utilisation régulière du piano, laissant la part belle à des mélodies sympathiques. Mais dès que le claviériste en revient aux synthés, on n'échappe pas aux écueils du speed mélodique traditionnel. Un aspect heavy plus prononcé sur d'autres morceaux, comme l'efficace "In The Name Of Rock" et son refrain accrocheur, gros chœurs musclés à l'appui. Heureusement qu'il reste deux ballades pour aérer un peu l'album : "Autumn Tears" au piano, assez réussi et "Christine Closed Her Eyes", accompagné de violonnades en tout genre (à moins que ce soit le claviériste qui reproduise ces sons, c'est possible aussi !). Le chanteur, Daniele Santori, n'est pas mauvais non plus et ne verse pas dans les aigues à outrance, un bon point là aussi.
Si A Good Day To Die peut récolter facilement la moyenne grâce à un professionnalisme évident, un savoir-faire et une recette métallique bien utilisée, il ne vaut guère plus par son manque flagrant d'originalité, et surtout par la surabondance d'albums de ce type sur le marché. Un album comme ça de temps en temps, oui, mais dix par mois, non ! Les aficionados de ce style se régaleront sans doute, et les blasés du speed mélo le rangeront au placard après quelques écoutes, comme d'habitude !