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CHRONIQUE PAR ...

4
Daphné
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 13/20

LINE UP

-David Draiman
(chant)

-Dan Donegan
(guitare)

-Mike Wengren
(batterie)

-John Moyer
(basse)

TRACKLIST

1)Ten Thousand Fists
2)Just Stop
3)Guarded
4)Deify
5)Stricken
6)I'm Alive
7)Sons of Plunder
8)Overburdened
9)Decadence
10)Forgiven
11)Land Of Confusion
12)Sacred Lie
13)Pain Redefined
14)Avarice

DISCOGRAPHIE


Disturbed - Ten Thousand Fists
(2005) - néo metal - Label : Warner



Osant espérer que Disturbed soit un groupe suffisamment connu par les amateurs de Métal pour qu’une chronique attire un bon nombre de lecteurs, je voudrais en profiter pour faire de la pub pour mes autres écrits ici afin que l’amateur de musique sache que je suis le meilleur élément de l’équipe, après nos Illustres Webmasters s’entend. La bonne résolution prise, qui consiste à lire la totalité de mes participations à ce superbe site (je vous rassure, elles se comptent avec les doigts), prenez le temps de lire cette modeste mais grandiose contribution afin de prouver que je mérite amplement un mini-site dédié à mon auguste et talentueuse personne.

Disturbed c tro bien lol! Franchmt je lé kif grav le chanteur il é tro bo mdr! Z’avez vu, je suis douée? Plus sérieusement, vous l’aurez compris, je pratique la politique de remplissage pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas énormément de choses à dire sur le troisième album de Disturbed. Pas de différence notable avec les précédents, la recette ne change pas. Pour les novices qui ne connaîtraient de Disturbed que la traduction française de leur nom, et pour les autres aussi, voici malgré tout un petit récapitulatif de la chose. Disturbed, c’est du Nu-Metal Fusion – pas autant que peuvent l’être Korn ou Limp Bizkit, dans le sens où les samples et autres bidouillages électroniques sont utilisés très modérément, au profit de riffs de guitare et de rythmiques se rapprochant plus du Speed et du Thrash. Mais surtout, le point central du groupe est axé sur le chant reconnaissable entre mille de David Draiman: un flot à haut débit, juste combinaison de flow rap et de lignes mélodiques. Touchant des répertoires variés, tantôt Ragga rageur (et rappelant Korn) tantôt Heavy (la ballade "Overburdened"), le chanteur est et sera toujours le point fort du groupe. Musicalement, ça se tient, mais ça reste du Nu: peu de soli, peu de recherche musicale et pas de son spécialement original, on bourrine, on chante, on headbangue et puis c’est tout.

En quoi Disturbed innove-t-il avec Ten Thousand Fists, alors? En rien. Au moins, pas de mauvaise surprise! Plutôt quelques bonnes a contrario: le "Land Of Confusion" sonnant Hard-Rock m’a bien faite rire et est assez jouissif avec son refrain qui sent bon les années 80, la ballade Heavy "Overburdened" est un concentré de ce qui se fait en la matière, et le très Nu "Sons Of Plunder" déchire sa race et atteint le niveau des meilleurs titres du genre. En dehors de ça, rien de très neuf et très original, le rythme est soutenu et ça fait du bruit sans être inaudible. Mis à part les « urgh » récurrents qui sont pénibles à la longue.

On peut aussi regretter l’absence sur ce disque, de titre vraiment accrocheur, hit-single en puissance, à l’instar des gros calibres tels que "Conflict" sur le premier album, "Liberate" et "Remember" sur le deuxième, qui étaient grandement efficaces et dont on se rappelait l’air dès la première écoute. Ce qui est regrettable sur Ten Thousand Fists, c’est qu’après l’avoir écouté deux fois, je ne saurais être capable de fredonner un seul morceau. J’ai toujours en tête les tubes extraits des deux premiers albums, ce qui laisse présager une vie assez courte et secondaire pour cet album pourtant pas mauvais, mais incapable de se forger une identité.


Je n’ai pas l’air très enthousiaste comme ça, mais comme j’avais apprécié les deux précédents disques de Disturbed, que celui-là n’est pas grandement révolutionnaire, que donc les risques pris par les musiciens sont limités et que l’auditeur risque finalement peu d’être « perturbé » à l’écoute de cette galette, hé bien, l’auditrice que je suis a donc apprécié Ten Thousand Fists (surtout l’artwork que je trouve terrible sans être d’une féroce originalité). Ce n’est pas une raison pour ne pas être objectif et relever les quelques points négatifs de cet album en particulier et de ces artistes en général, après tout c’est cette qualité précieuse et rare qui fait de moi une grande chroniqueuse – même que RockHard m’a téléphoné mais j’ai dit non. Je ne vendrai pas mon âme à un magazine payant, même contre rémunér… Euh, quoi que…


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