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CHRONIQUE PAR ...

99
Droom
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 9/20

LINE UP

-Claudio Botarro Neira
(basse)

-Felipe Pltza Klutzbach
(chant+guitare)


TRACKLIST

1) Solve
2) Coagula

DISCOGRAPHIE


Capilla Ardiente - Solve & Coagula
(2010) - doom metal con carne - Label : Eyes Like Snow



Ceux qui nous suivent savent bien que chacun, chez les Éternels, possède son pré carré. Sa zone personnelle. Son petit terrain de chasse privilégié. Pour Winter, ce sont les trucs obscurs à la production dégueulasse, pour TheDecline01 les groupes plus ou moins black, pour Blackmore les albums de prog', à Mita les trucs douteux... Bref, chacun apprécie son domaine et, sans s'y restreindre, s'y applique avec un plaisir encore plus grand.  Moi, vous le savez (ou pas), mon péché mignon, c'est le doom. Donc aujourd'hui nous parlerons... de doom. Joie, bonheur et transcendance ! 

Enfin joie, bonheur et tout ça, il faut le dire vite quand même. Capilla Ardiente possède pourtant tout pour être sympathique: oeuvrant dans le doom trad' le plus pur, originaire du Chili (chouette, comme les copains de Mar De Grise - et nous connaissons donc désormais plus de groupe de doom trad' chiliens que français, super...), le combo sort ici et par ses propres moyens un EP d'une vingtaine de minutes intitulé Solve & Coagula. Sur le papier, on s'attend donc à passer un bon moment, heavy, doom, épique. Et globalement, c'est ce que nous offre ce Solve & Coagula. Autrement dit, passée la traditionnelle introduction placée sous le signe de la tempête, les riffs slow-low tempo s’enchaînent sur les deux titres ici présents. A ce stade là, aucun reproche n'est à faire. Ça joue bien et pas trop vite pour nous. Sans déclencher de trop vives émotions, les riffs n'en sont pas moins bons, portés par une production tout à fait convenable et par le jeu des autres instruments qui l'est tout autant. Pas grand chose d'autre n'est à ajouter tant le propos est classique pour le milieu. Bon. Chouette. 
En revanche, la question véritable est de savoir ce qui a bien pu porter votre serviteur vers l'écoute de cet objet, perdu dans un océan de sorties. Lui-même n'a pas la réponse. Une envie soudaine, sûrement. La même genre d'envie qui pousse un chanteur pas mauvais à saborder totalement ses lignes de chant lorsqu'il décide de monter dans de ridicules aigus (sur "Solve", l'attaque est triple : à cinq, sept et douze minutes). Ces envies sont regrettables car sans cela, le chant serait sans faute (un étonnant coté Warell Dane du doom (Nevermore) se fait même entendre). Mais tiens, voilà que résonne la cloche (comme d'hab' : pour nous autre doomsters, le glas sonne en permanence) qui annonce "Coagula". Quelques arpèges, un riff qui monte en puissance et nous voilà plongé dans le morceau. La tête remue lentement et bêtement. On se sent bien. Pas trop chamboulé par rapport aux références classiques du genre (faut-il les citer encore une fois ? Allez, honneur à Candlemass...). Bon morceau, épique mais pas trop, qui accélère vers la fin mais tout compte fait pas triste pour un sou. Comme le premier en fait. Et c'est tout, car de troisième piste il n'y a pas.


Autant l'avouer, ce modeste EP n'a rien contre lui. Mais il n'a pour autant rien pour se démarquer de la masse de concurrents. Et Dieu sait qu'ils sont nombreux. L'un des intérêts, outre celui de passer un bon moment de doom sans prétention, sera tout de même celui de pouvoir affirmer connaitre un groupe chilien. Dans les conversations mondaines, vous ferez sensation. Merci qui ? 


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