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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Alex Pope
(chant+guitare)

-Joe Haley
(guitare)

-Kai Summers
(basse)

-Dave Haley
(batterie)

TRACKLIST

1) Inhabit the Twilight
2) A Lesson in Ruthlessness
3) Death Lends the Ultimate Touch
4) Winters Will
5) Place of No Pity
6) Desolation
7) Let Them Perish
8) Oath
9) Merciless

DISCOGRAPHIE


Ruins - Place of No Pity



Ruins a la tête en bas et c'est bien normal quand on vient d'Australie. Quelle idée que de mélanger aussi vertement rock à la Motörhead et black metal ? En creusant un peu (bon OK, en lisant un minimum sur le groupe), on découvre que Dave Haley, batteur de son état, officie également dans Blood Düster, groupe qui se plaisait à marier allègrement rock et gros death / grind (pour souvenir). Tout de suite, la filiation devient beaucoup plus logique et on se dit que de tête en bas, il s'agit simplement de goût pour un type de musique.

Pourtant tout commence sur un énorme blast suivi d'un roulement à la double pédale absolument titanesque de rapidité. Du pur black brutal qui sonne un peu synthétique, la faute à la batterie jouée comme un robot, et qui sonne comme une boîte à rythme. Mais vraiment pur black brutal. Seulement, très rapidement derrière le premier riff teinté de rock motörheadien déboule et alors on finit de penser que tout ne sera pas qu'affaire de black metal. On en fait même d'ailleurs son deuil car il s'agira plutôt majoritairement de black rock'n rollé. Difficile à décrire sans faire intervenir une comparaison malencontreuse, car fausse, aux derniers Satyricon et Darkthrone. En fait, là, c'était bien du black'n roll. Ruins est beaucoup plus black dans son style et sa violence, les riffs typiquement black accompagnés de gros blasts attendent toujours au tournant, mais ses compositions sonnent immanquablement rock'n roll. N'essayez pas de comprendre plus que de raison, c'est ainsi, point.
Motörhead donc, également, et principalement en fait, à cause du chant, point du tout râclé et grésillant. Il s'agit de la voix graveleuse qui a bu trop de whisky, typique du gros rock burné et cela sera le cas tout au long de la galette. Donc oui, n'espérez pas entendre l'écorchage de gorge en règle du genre, vous seriez déçus. C'est étonnant et si ça ne déçoit pas exactement, ça laisse sur sa faim. En effet, manier et marier les 2 types de chants aurait certainement apporté de la profondeur et de la justesse à Place of No Pity vu qu'il mélange tant les 2 styles. Tant pis. Est-ce vraiment dommageable ? Non, pas foncièrement vu qu'il n'est pas l'élément principal, élément principal représenté par des compositions aux riffs solides, au jeu solide et qui savent apporter soit groove comme il faut, soit froideur idoine. C'est indéniablement bien fait, sauf que le mélange ne passera pas pour toutes les oreilles, et que ça manque tout de même de réelle personnalité ou de génie pour dépasser le simple stade de bon.


Place of No Pity est un album solide qui repose sur 2 piliers trop distincts, rock burné et black metal. Ruins gagnerait à appuyer son côté black metal, car cela reste lui le dominant, au lieu de proposer un entre-deux qui ne satisfera aucun des 2 camps. Trop groovy pour réellement intéresser le fan de black, trop violent pour vraiment accrocher le fan de rock, le voici séant inconfortablement posé entre 2 chaises qui tendent à s'écarter.


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