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CHRONIQUE PAR ...

85
JC
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 11/20

LINE UP

-Cris Jerue
(chant)

-Bob Ferry
(guitare + chant)

-Tony Baumeister
(basse)

-Mateo Pinkerton
(batterie)

TRACKLIST

1) Theme From « Pillpopper »
2) Parasite
3) Her Little « Accident »
4) The Sad Clown
5) Ants In My Bloodstream
6) Broom Pusher
7) Opium Hook
8) Bowels of a Baby Killer
9) Beyond Fixable
10) Only Photographs Remain

DISCOGRAPHIE


-16- - Deep Cuts From Dark Clouds
(2012) - rock Sludge Misanthropique - Label : Relapse Records



Parmi les sorties sludge bien grasses attendues de l'année, le dernier album de -16- figurait en bonne position. Il faut dire qu'avec l'excellent Bridges To Burn, les mecs de L.A avaient marqué un grand coup, un de ceux qui vous écrase, qui vous brise la nuque et que vous subissez malgré tout avec un malin plaisir.

Tout ce qu'on aurait pu espérer, c'était que ce plaisir reste le même à l'écoute de la galette bâtarde ici engendrée. Mais autant le dire tout de suite : l'objet n'est pas tout à fait à la hauteur des attentes qu'il avait suscité. La faute à quoi ? Allez savoir. Peut être que ce Deep Cuts From Dark Clouds souffre tout simplement d'une attente trop grande et s'en révèle (forcément ?) décevant. Et pourtant, il n'est pas a nier que cet opus comporte un certains nombre de qualités .
Dès les premières notes, nos esgourdes sont mises au parfum et se prennent de plein fouet la glu et la lourdeur des riffs. Le poids de l'insociabilité plane toujours autant sur les riffs de Bob Ferry ("Parasite", "Ants in my Bloodstream", "Opium Hook") mais cela n'est probablement rien comparé aux spectres misanthropes qui hantent la voix écorchée et martyrisée de Cris Jerue (l'intégralité de la galette). Avec cette galette, ce sont quarante minutes poisseuses durant lesquelles ce gueulard à la tronche de taulard nous gerbe sa haine en pleine face et souille nos tympans.
Ces deux points semblent être essentiels pour qui veut adhérer à la musique de -16-, et on se dit qu'ici les éléments sont réunis pour faire de cet album un bon album. Pourtant ce n'est pas le cas. Bien qu'agréable dans l'ensemble, DCFTDC se révèle... décevant. La chose étant principalement due à une linéarité que le groupe n'a pas pu éviter cette fois-ci. C'était déjà un peu le cas avant, mais ici les briscards ont fini par nous pondre un album pouvant se révéler un peu lassant et répétitif sur la durée.


Cet album mérite t-il donc d'être jeté aux oubliettes ? Quand même pas. Bien qu'en dessous de ses prédécesseurs, certains titres font néanmoins l'intérêt de cet album tout simplement moyen. Et puis, comme dit plus haut, on se fait quand même gerber dessus pendant toute la durée de la galette, petits parasites que nous sommes, et c'est déjà beaucoup !


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