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CHRONIQUE PAR ...

90
Seth
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Michael Gildner
(chant)

-Andreas Rockrohr
(guitare)

-Mario Kleindienst
(basse)

-Carmine Jaucci
(batterie)

TRACKLIST

1) Get Ready
2) Hellfire Rock

3) Don't Need You
4) No Surrender
5) Tears in the Rain
6) 
Turn on the Lights
7) Nothing but You
8) Take Me Down
9) Hard Way Down
10) Black Widow
11) Rock'N'Roll Outlaw

DISCOGRAPHIE


Hard Riot - Living on the Fast Lane
(2012) - hard rock - Label : Pitch Black



Hard Riot est un jeune groupe de hard rock mélodique qui nous vient du pays de la barbe, de la bière et du heavy, l’Allemagne. Et la valeur n’attend sans nul doute pas le nombre des années (ou le nombre d’albums) puisque cette formation récente à décider de ne pas s’attarder à faire dans le moyen et d’arriver directement avec du très lourd dès leur premier album, Living on the Fast Lane.

Hard Riot offre une idée de ce que cela donnerait si Hansi Kusch de Blind Guardian décidait de faire du hard rock. En effet, plus l’album avance, plus on passe de « ce chanteur a une sacré voix » à « ce chanteur doit être le frère de Hansi Kusch ».  La ressemblance est frappante lors de certains passages, comme le refrain de "No Surrender", l’intro et le refrain de "Tears in the Rain", et bien d’autres. Mais outre que ce chanteur doit probablement être le cousin d’Hansi, il est par la même occasion un extraordinaire vocaliste qui donne à ce hard rock sympathique un coté mélodique vraiment unique, concédant à Hard Riot une musicalité qui lui est propre, que ce soit dans les chansons de types "Get Ready" ou "Hellfire Rock", purement rock et de très bonne facture, ou dans des passages bien plus mélodiques comme "No Surrender". A n’en point douter, si Hard Riot parvient à une certaine reconnaissance, c’est en partie grâce à son chanteur que cette formation le devra.
Pour un premier album, Living on the Fast Lane comporte ainsi de très nombreux éléments positifs et suffisamment solides pour marquer l’esprit. Le seul vice que l’on pourrait trouver à cet album arrive presque à la fin, quand on se dit que ce groupe mérite vraiment l’attention et que leur niveau de création est relativement intéressant. Pile à cet instant-là, "Hard Way Down" commence. L’intro est bien. La guitare est bien. Le cousin d’Hansi Kusch se met alors à chanter, et là… c’est toujours bien. En même temps, ça a plutôt intérêt à l’être, puisque le couplet est un plagiat total de celui de "Hey Stoopid" d’Alice Cooper.  Mais alors total. Si vous avez un doute, remettez-vous l’album de 1991 dans les oreilles, à la chanson titre. Oui, c’est violent. Et histoire de bien enfoncer le clou, Hard Riot enchainera sur une chanson intitulée "Black Widow". Les coïncidences ça arrive, mais bon, il ne faut pas abuser non plus.
Malgré cela, Hard Riot se démarque tout de même par une musicalité qui suscite l’intérêt. C’est côté groupe que l’on trouvera finalement de vrais défauts de cette formation. Car oui les compos sont bonnes, et oui la voix du chanteur est épique, mais non, ils n’ont pas de charisme. Alors certes leur premier album est complètement ancré dans un hard rock de qualité qui apporte vraiment quelque chose au style, mais leurs capacités scéniques sont encore à l’état embryonnaire, dû probablement à leur manque de confiance en eux qui augmentera nécessairement avec l’expérience. Enfin, il faut espérer, puisqu’un groupe produisant de la musique acceptable mais qui manque de présence sombre rapidement et inexorablement dans l’oubli ou est réduit à n’être qu’un éternel groupe de première partie (non, je ne citerais pas de nom).


Hard Riot peut donc passer l’épreuve du feu avec Living on the Fast Lane qui est un album solide et crédible, mais doit encore faire ses preuves niveau personnalité, car c’est bien cela qui fera toute la différence entre un petit groupe sympathique et un groupe qui marque son époque. Il ne leur reste plus qu’à nous revenir avec un deuxième album au moins aussi bon et les cheveux plus longs.


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