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CHRONIQUE PAR ...

39
Pietro
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14.5/20

LINE UP

-Phil Mogg
(chant)

-Vinnie Moore
(guitare)

-Paul Raymond
(claviers, guitare)

-Andy Parker
(batterie)

TRACKLIST

1) Fight Night
2) Wonderland
3) Mojo Town
4) Angel Station
5) Year Of The Gun
6) The Last Stone Rider
7) Steal Yourself
8) Burn Your House Down
9) The Fear
10) Waving good bye

DISCOGRAPHIE


UFO - Seven Deadly
(2012) - hard rock classic rock - Label : SPV



U.F.O. est une légende, mais une légende qui n’a jamais vraiment connu le succès qu’elle aurait mérité. La faute à une carrière quelque peu chaotique, notamment en raison de la personnalité compliquée du guitariste de génie Michael Schenker et d’une consommation d’alcool et de substances diverses largement supérieure même à la moyenne de ce que faisaient la plupart des contemporains du groupe dans les années 70 peu réputées pour leur sobriété.

Depuis quelques années UFO s’est enfin stabilisé autour du guitariste Vinnie Moore et aligne les albums de bonne facture tous les deux ou trois ans. Cependant, ce Seven Deadly a la pochette… douteuse est le second d’affilé sur lequel manque le charismatique bassiste Pete Way, pour cause de penchant trop marqué pour la bouteille au sein d’un groupe où les autres musiciens ont tous su arrêter à temps. Espérons que Way saura un jour faire ce qu’il faut pour revenir dans le groupe avant que son nom n’apparaisse dans la trop longue liste des musiciens disparus… Pour l’instant c’est un bassiste de session qui tient la quatre cordes sur l’album. D’entrée de jeu on est rassuré par l’état de forme de UFO qui entame l’album par deux titres étonnamment pêchus et efficaces, le groovy 'Fright Night' avec son gros riff et son break mélodique, et le carrément rapide "Wonderland" au très bon refrain. Tout à fait le genre de morceaux qui pouvaient manquer sur les derniers albums en date, bons mais manquant légèrement de peps et d’énergie. La voix de Phil Mogg rassure elle aussi, le timbre et le feeling sont toujours là. Après ce début tout en puissance, UFO retrouve des ambitions plus bluesy avec un très bon 'Mojo Town' qui sent bon la tequila en plein soleil.
Au début de la ballade 'Angel Station' on croit enfin retrouver les claviers de Paul Raymond, grands absents du son actuel du groupe, mais ça ne sera que de courte durée, la guitare reprenant très vite le dessus. Dommage, le groupe se prive quand même d’un des éléments qui ont fait son succès dans les années 70. D’autant plus que les morceaux suivants retombent dans les travers des derniers albums : des titres sympathiques, au feeling cool et relax, à l’ambiance assez rock sudiste ('Year Of The Gun') mais vraiment très (trop ?) tranquilles, pour ne pas dire mous et longuets ('Steal Yourself'). Mais on a affaire ici à des vieux de la vieille qui savent balancer quand il le faut un morceau aux allures de classique parfait pour relancer la machine. C’est le cas du sublime 'Burn Your House Down', très soft mais bourré de feeling et dégoulinant de classe. Mogg y est impérial, tout comme Moore dont les interventions sont toujours pertinentes. Un très beau morceau qui n’est pas sans rappeler le 'Sometimes I Feel Like Screaming' du Deep Purple de Purpendicular (on croit parfois entendre Gillan). L’album se termine en beauté avec le blues sympa à la ZZ Top de 'The Fear' et son harmonica, et un très efficace 'Waving good bye' qui aurait pu faire office de tube de l’album à une autre époque.


UFO signe encore une fois un bien bel album. Bien entendu on n’atteint pas les sommets des chefs d’œuvres des 70’s qu’étaient Lights Out ou Obsession (pour ne pas parler de Strangers in the Night, peut être le meilleur album live de l’époque). Mais l’expérience parle et les vétérans Mogg, Raymond et Parker, renforcés par le guitariste qu’il leur fallait, Vinnie Moore, savent toujours proposer un ensemble de morceaux de classic rock vraiment classieux.


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