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CHRONIQUE PAR ...

73
Dimebag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 08/20

LINE UP

-Chris Roetter
(chant)

-Zach Huston
(guitare)

-Eli Ford
(guitare)

-Aaron Evans
(basse)

-Lance Greenfield
(batterie) 

TRACKLIST

1)The Worst In Me
2)GNF
3)No Hope
4)You Won't Be Missed
5)Faithless Living
6)Your Existence
7)Trophy Child
8)My Own Grave
9)Something To Live For
10)Real Talk
11)Praise Feeder

DISCOGRAPHIE


Like Moths To Flames - When We Don't Exist
(2011) - metalcore trendy emocore à la Bring Me the Horizon - Label : Nuclear Blast Rise Records



Je m'excuse par avance pour la tendance concise et quelque peu désabusée de cette chronique, mais très franchement, j'en ai peu ras le boxer des groupes clonés, surtout quand je m'en farcis deux en une semaine. Surtout quand ils viennent du même label (Nuclear Blast). Surtout quand le dit label, fer de lance indétrônable et éminemment respectable de la promotion du glorieux métôl, semble de plus en plus miser sur ce genre de groupe pour assurer son avenir. Surtout quand lesdits groupes se ressemblent comme deux gouttes d'eau à deux-trois détails près. Surtout quand ils sont vraiment, mais alors vraiment et tristement mauvais.

Le premier groupe auquel il est ici fait référence est l'affreux Tasters et son très passable dernier album (chronique ici), mais la simple lecture de la présente chronique donne 99% des clés pour appréhender leur album tant les deux sont similaires. Le second, dont il est question ici, est donc Like Moths To Flames, qui présente avec ce When We Don't Exist son premier album. Les premiers sont Allemands, les seconds Américains. La prod' des premiers est ultra massive, boursouflée de partout, celle des seconds plus classique, les deux ont en commun une qualité certaine. La voix claire sur-utilisée chez les premiers est absolument imbuvable, elle est plus supportable chez les seconds, car un peu moins émo-gay-friendly (elle passe même assez bien sur certaine pistes, comme sur "The Worst In Me"). Et pour les différences, chers ami(e)s, c'est à peu près tout. C'est à croire que Nuclear Blast a résolument décidé de tout miser sur des groupes de metalcore hype dont le cul semble coincé entre deux chaises (mais avec les bords des chaises qui pincent la raie, qui foutent des éclis, qui font mal et tout), l'une représentant la volonté de continuer à proposer des choses un peu poilues et dignes d'un groupe de metal, et l'autre la tentation de céder aux plus basses vélléités commerciales et alimentaires en proposant des trucs très mainstream, blindés à ras la gueule de samples électro (quoique moins chez eux que chez Tasters, et merci à eux pour ça), de passages popisants à fond et de voix claires qui feraient fuir n'importe quel métalleux de plus de 14 ans.
Bref, LMTF, c'est la même recette que Tasters, Sleeping With Sirens et autres innommables groupes émocore dégueu : de la simili-violence à base quasi-unique de moshparts sur les couplets ("No Hope", "My Own Grave"), des refrains « folle balade avec Al Super-gay » bien souvent posés dans le morceau comme un cheveu gras sur une soupe aux choux (notamment sur "Trophy Child"  ou "You Won't Be Missed"), et encore plus d'interminables moshparts et de mauvais riffs saccadés dès qu'il reste un peu de place. Les riffs sont d'une pauvreté complète donc, pour la quasi totalité typiques du mauvais deathcore à la Bring Me The Horizon (lourds, basiques, hachés, d'ailleurs on croirait les entendre jouer sur "The Worst In Me" ou "Faithless Living"), la technique des musiciens n'étant absolument pas mise au service de l'ensemble mais se contentant de placer de la démo de m'as-tu-vu ça et là pour cacher la navrante vacuité des compos ("Your Existence"). Et dire que certains ont comparé ce (ces) groupes à Texas In July, autre next big thing metalcore US mais dont le talent est bien autre. Bord**, ils n'évoluent juste pas dans la même foutue division ! Et là, très franchement, ça suffit, parce qu'entre cette chronique et celle du Tasters vous avez devant vous résumée la politique de Nuclear Blast et la tronche pas franchement kiffante du metal qui marche de demain. Pas jouasse...


Heureusement que de nombreux groupes continuent à se sortir les doigts et à faire dans la qualité, parce que certains ont carrément rendu les armes. Si vous ne voyez toujours pas de quoi je parle exactement, écoutez un morceau au pif de chacun des deux albums évoqués, vous verrez. Des clones sur le fond, mais aussi dans la forme, malgré les légères différences qu'on a pu relever en début de chro. Pour le reste, une seule attitude à adopter : refus en bloc de ce sous-metal uniformisé et sur-vendu, et surtout, surtout pas d'amalgame avec le reste des scènes en «-core». Il y a eu, il y a, et il y aura encore du talent dans celles-ci, il faut simplement faire la part des choses.



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