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CHRONIQUE PAR ...

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Blackmore
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Daniel Gildenlöw 
(chant+guitare) 

-Johan Hallgren 
(guitare+chœurs) 

-Fredrik Hermansson 
(clavier+chœurs) 

-Leo Margarit 
(batterie+chœurs)

TRACKLIST

1)Road Salt Theme 
2)Softly She Cries 
3)Conditioned 
4)Healing Now 
5)To the Shoreline 
6)Eleven 
7)1979 
8)The Deeper Cut 
9)Mortar Grind 
10)Through the Distance 
11)The Physics of Gridlock 
12)End Credits 

DISCOGRAPHIE


Pain Of Salvation - Road Salt pt 2



Une fois n'est pas coutume, nous allons nous mettre dans la peau d'un artiste pour mieux comprendre son processus créatif. Aujourd'hui, ça sera Daniel Gildenlow. Alors on va se concentrer et rentrer dans sa tête. Voila, vous y êtes ? bien, si votre tête pèse 10 fois son poids c'est normal, ça veut dire que le transfert a marché. Vous êtes donc M. Gildenlow et vous devez sortir votre nouveau disque. Pour vous aider, ouvrez donc le petit guide rouge du progressif illustré, chapitre figure de style. Bon alors le concept album c'est bon, vous avez déjà donné. L'album avec orchestration aussi. Une offrande acoustique alors ? Encore raté. Mais il reste le double ma bonne dame ! En voila une bonne idée !

Vous pouvez sortir de l'esprit de Gildenlow, ça sera mieux pour tout le monde. De toute manière, la démonstration n'est pas valable puisqu’au final  Road Salt n'est pas vraiment un double album. Enfin, c’est un double en deux parties bien distinctes qui devaient à la base ne faire qu’un, les compositions étant le fruit des mêmes séances de brainstorming. Allons d'ailleurs droit au but, si vous n'avez pas aimé le premier volume, vous pouvez reprendre vos petites piécettes et acheter le dernier Leprous. Si vous avez adoré, vous pouvez remettre le couvert, c'est la même chose en légèrement mieux et surtout plus prog. Car PoS a retrouvé une partie de son ADN tout en conservant l'orientation hard’n blues du premier volume.

Voila qui réjouira le public amateur de tisanes qui devait se sentir un peu délaissé dernièrement. Il sera en premier lieu heureux de constater qu'Hermansson est de retour avec des parties claviers plus fréquentes et pleines de mellotrons. Mais ce n'est pas tout, ce nouveau Road Salt possède quelques joutes instrumentales très réussies, comme la partie centrale jazz prog de "Eleven" ou celle de "The Deeper Cut". Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, la plupart des titres proposent des petits breaks et des structures plus complexes que sur le premier volume. Il y a donc de quoi faire si on tend l'oreille avec attention, notamment vers la fin avec le génial "The Physics of Gridlock" qui rappel un peu le PoS de la grande époque avec sa montée en puissance et son émotion palpable (et en bonus, Daniel récite du français). D'autres vestiges du temps où ce dernier était inspiré parsèment d'ailleurs le skeud comme les belles ballades "1979" et "Through the Distance" ou bien les deux titres orchestraux d'introduction et de conclusion (superbes !).

Il faut aussi bien admettre que le tout fait preuve d'une belle homogénéité sans aucun délire foireux comme ce fut le cas de "Sleeping Under The Star" l’année passée. Mais on risque de s'arrêter là pour le positif car malgré ces quelques coups de génies, on retombe un peu dans le même constat d’échec que sur Road Salt pt1 avec des titres qui peinent à véritablement convaincre sur le long terme. Certes, ces derniers sont plus travaillés qu’avant et l’on se doit de saluer la prise de risque que constitue ce retour à un son plus analogique, mais cela ne cache jamais le manque d’inspiration scandaleux de titres comme "Soflty She Cries" ou "Conditionned". PoS n’est définitivement plus le groupe passionnant qu’il a été et on a beau retourner le problème dans tous les sens, on en revient toujours à la même conclusion avec le recul: Un seul disque contenant les meilleurs titres des deux parties était la seule issue possible.


On pourrait se contenter de ce que nous offre Gildenlow dans cette nouvelle décennie. Soutenir le groupe dans sa démarche et apprécier les quelques traits de génie fulgurants du disque. On pourrait, certes, mais cette année est déjà tellement riche en grosse tuerie prog que Road Salt pt 2 ira très certainement rejoindre le tas des disque qu’on écoute quelques fois avant de se lasser et de laisser le digipack prendre la poussière. Comme l’année passée en somme.


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