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CHRONIQUE PAR ...

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Althor
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 8.5/20

LINE UP

-Jakob Reinhard
(chant)

-Sebastian Kellgren
(chant)

-Erik Sundquist
(guitare)

-Tobias Ericson
(guitare)

-Viktor Alasalmi
(basse)

-Robin Duvfors
(batterie)

TRACKLIST

1)Hell in reverse
2)For something to keep
3)Remembrance
4)The ties that bind
5)It´s true
6)Down by the docks
7)Fear: It´s yours
8)The Narrator
9)M. Dutroux
10)Relieve us
11)Liaisons (Bonus track)
12)Anastacia (Bonus track)

DISCOGRAPHIE


Last View - Hell In Reverse
(2011) - metalcore - Label : Sound Pollution



Dans la vie d’un chroniqueur, on en voit défiler des clones d’un même genre. Et quand on a ce sentiment à propos d’un album ce n’est clairement pas bon signe mais ne spolions pas immédiatement. Pour les banalités, Last View est un groupe de metalcore suédois, ce qui n’est pas si courant finalement. Hell in Reverse est leur premier album, les productions précédentes furent uniquement distribuées sous forme d’EP. On a affaire à un groupe tout jeune.
 
Franchement, on a carrément l’impression d’écouter un groupe d’outre Atlantique. L’aspect « core » est très présent, le chant ainsi que les structures des chansons sont typiques du genre. Les influences suédoises (In Flames et compères) sont complètement inexistantes.  Du metalcore pur et dur à l’américaine, voilà ce que nous sert Last View. Un petit coup d’œil au line up et on s’aperçoit que deux chanteurs sont présents. On différencie à peine les deux, l’un est à peine plus death et plus profond que l’autre. Non ce n’est clairement pas dans ce domaine que la formation de différencie. En fait, rien ne sert de faire durer le suspense plus longtemps, ce groupe évolue sans aucune originalité, et l’ennuie vient inévitablement.  
Les titres se ressemblent désespérément sans qu’on puisse en retenir quoique ce soit. Du coup, on est presque soulagé que l’album ne fasse que 32 minutes (sans les bonus de la version vinyle).  L’un de ces bonus justement, "Anastacia" est bon. Les influences melodeath sont présentes et c’est plus élaboré que du simple tambourinage. En revanche le son est plutôt pas mal pour un groupe qui débute, assez équilibré et propre. Au niveau technique c’est correct, la batterie fait du bon boulot et les guitares balancent quelques lead de-ci de-là. Ce qui pêche vraiment c’est le chant, beaucoup trop formaté et surtout trop de fois déjà entendu, l’apport du deuxième chanteur est loin d’être suffisant pour rattraper la mise.
Cela dit, il  sauve néanmoins l’opener rendu plus consistant avec la présence de growls. "Remembrance" est également au-dessus du lot, l’ajout de chœurs est une bonne idée, le chanteur se fait également plaisir dans le domaine du chant version torturé ultime. Ce qui est surtout dommage, c’est que certaines parties instrumentales, par exemple les intro ou les breaks sont plutôt accrocheuses. Mais dès que le chant arrive on a l’impression d’entendre toujours la même chose et la lassitude vient inexorablement pointer le bout de son née. "The Narrator" en est un parfait exemple, la sauce prend bien au départ mais redescend rapidement. Alors au final on ne retient pas grand-chose, et ce même en multipliant les écoutes.

 
Clairement non, Hell in Reverse ne permettra pas à ce groupe de passer à un statut de groupe sérieux. C’est beaucoup trop standard et semblable à toutes ces formations américaines de metalcore. On aurait aimé entendre plus d’influences de Scandinavie, pourtant leur contrée d’origine. Les compositions sont très formatées et rares sont celles qui retiennent l’attention. L’album est court, vite consommé et vite oublié.



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