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CHRONIQUE PAR ...

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Dexxie
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-John Erik Andersen
(chant+guitare)

-Finn Henriksen
(guitare)

-Frode Fridtjofsen
(basse)

-Cato Skivik
(batterie)

TRACKLIST

1)Harbingers of Night
2)Draconian Command
3)Son of Nore
4)In Death We Trust
5)Titan's March
6)Torn From Flesh
7)Black Blood Flux (Part 1)
8)Black Blood Flux (Part 2)

DISCOGRAPHIE


Allfader - Black Blood Flux
(2011) - death metal black metal - Label : Osmose




Allfader, ce jeune groupe norvégien, en est avec ce Black Blood Flux à son deuxième album. D’après la description officielle, ce disque est directement influencé par le heavy dont nos blonds sont fans, et alors que la galette est susceptible de plaire aux vieux fans, l’album est en mesure, je cite, « de prendre les auditeurs non-avertis par les boules ». Hum. La rédaction vous laisse seuls juges et vos boules, bien qu’elles ne laissent sans doute personne indifférent, n’appartiennent qu’à vous. Vous pardonnerez bien ce dérapage de votre serviteur qui a mangé de la pétanque tout l’après-midi et qui en a donc plein les... boules.


Premier constat à l’écoute de la première piste “Harbingers of Night”, la production est excellente, d’ailleurs ce n’est autre que Jacob Hansen (Volbeat, Phazm, bref le producteur donc, pas le zoologiste danois) qui fut aux commandes pour la production. Les instruments sont parfaitement équilibrés, et, comme le vante la promo, il n’y a pas de claviers pourris, voilà, comme ça c’est dit. La batterie est très agréable, la caisse claire frappe bien et les cymbales sont utilisées parcimonieusement, même constat pour les guitares en général même si on notera à droite et à gauche quelques solos vaseux, comme sur “Draconian Command”, mais les solos, c’est comme les omelettes, il y en a qui les aiment baveux. Tout comme les claviers finalement, sinon, qui aurait survécu aux années 1980 et à leurs femmes jusqu’au bout des seins ?
Musicalement, malgré l’apparente banalité, on est en présence de quelque chose d’assez original et qui de toute façon est bien fichu : un genre de death moderne avec des influences clairement heavy mais des blasts omniprésents et un chant tantôt growlé, tantôt carrément black, tantôt moins une fois pour voir, un chant souvent doublé, donnant ainsi l’impression de chœurs, ce qui ne fonctionne pas systématiquement dans le black metal. En résumé, la formation norvégienne ne fait pas de prouesses avec ce Black Blood Flux mais ça reste sympathique à écouter, et il y a vraiment du potentiel. La technique est évidemment au rendez-vous, ce qui est désormais indispensable à un disque de metal un tant soit peu moderne, mais c’est uniquement une des conditions à la réussite d’un bon disque et on est en droit de considérer qu’elle ne justifiera jamais à elle seule la qualité d’une galette, aussi norvégienne soit-elle.


Bref, du death/black norvégien pas trop orgueilleux, ce qui serait souhaitable de temps à autre, mais on a là des jeunes gaillards très carrés, qui nous sortent sur le label français Osmose un album de qualité. C’est toute une génération de métalleux qui écoutera ce type de death moderne en hommage au réalisateur des aventures de Devil Nounours et de Pimprenelle Of Steel. Il y a de la tournée européenne dans l’air.


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