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CHRONIQUE PAR ...

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Althor
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 9/20

LINE UP

-James Rivera
(chant)

-Jack Frost
(guitare)

-Mike LePond
(basse)

-Taz Marazz
(batterie)

TRACKLIST

1)Fields of Fire
2)
Lilith
3)
Call Upon The Wicked
4)
Ragnarock
5)End of Days
6)
Mind Games
7)
Harlot of Troy
8)
Eyes of Fame
9)
White Room
10)
Metal Tyrant (bonus track)
11)
Metal Asylum (bonus track)
12)
Jacob (bonus track)
13)

DISCOGRAPHIE


Seven Witches - Call Upon The Wicked
(2011) - heavy metal - Label : Massacre



Seven Witches est un groupe américain de heavy métal qui n’a pas fait l’unanimité par le passé aux vues des quelques chroniques que j’ai pu lire à leur sujet. Voici donc l’apriori avec lequel je débute mon audition de cet album, pas évident effectivement. Mais n’oublions pas le maître mot du chroniqueur en herbe : objectivité ! Faisons fi du reste et laissons une chance à ces quinquin.
 
La pochette est tout simplement immonde, bon les goûts et les couleurs... mais quand même ils auraient pu faire mieux. A noter une petite curiosité, la présence dans le line up de Mike LePond à la basse, ce dernier occupant le même poste au sein de Symphony X. Ahhh mais comment est-ce possible ?! L’opener est censé être un minimum accrocheur pour donner envie de poursuivre la découverte ! Bon là ce n’est du tout pas le cas, le titre est dépourvu d’intérêt avec des chants plutôt repoussants. Le morceau suivant, "Lilith" est plutôt bien consistant avec son riff qui fait mouche, ça rassure un petit peu.

Le titre éponyme aurait pu être pas mal mais le refrain est tout simplement lassant en plus d’avoir été entendu de millions de fois ailleurs, c’est peut-être de là que vient ce côté répétitif. "Ragnarock" remonte à nouveau le  niveau sans non plus casser trois pattes à un canard. A ce moment-là on n’est pas franchement convaincu que l’album puisse encore nous réserver de bonnes choses, et pourtant. Il y a en effet l’ovni "End of Days", une chanson de neuf minutes qui n’a strictement rien à voir avec le reste de l’album. 

Et franchement ça fait du bien parce que jusqu’ici ce n’était pas bien brillant. De nombreux nouveaux éléments font leur apparition dans ce morceau : du un chant féminin, une structure progressive, et des contrastes à base de break. Plutôt bien foutu, malgré sa longueur, ce titre passe vite et on a rapidement envie de le réécouter pour en déceler davantage d’éléments. Une belle surprise venant de ce groupe pas vraiment réputé pour des compos alambiquées comme celle-ci. Ca repart ensuite dans tous les sens avec "Mind Games", la musique n’est pas forcément désagréable mais certains chants sont vraiment pénibles.

Oui, vous l’avez compris je ne suis pas franchement fan de ce chanteur. L’album finit sur trois chansons bonus qui sont en fait des versions live de quelque uns de leurs tubes ; rien de bien tonitruant en somme. Mais en dépit d’originalité ce genre de titres sont relativement bien taillés pour le live et paraissent convaincant. "Jacob" est également une composition assez longue qui développe différentes ambiances. Il semblerait que ce groupe ne soit pas maladroit dans ce créneau, à davantage exploiter.

 
Que pouvons-nous dégager comme qualité pour cet album ? Et bien pas grand-chose à vrai dire. Sur une heure, on s’ennuie, il faut le dire. Deux titres retiennent vraiment l’attention, les deux plus longs en fait. Le reste, quand ce n’est pas mauvais, est beaucoup trop convenu et surtout déjà archi entendu. En y rajoutant un chanteur qui officie dans des gammes parfois étrange... et ça donne un résultat pas très alléchant. La production et la technique des musicos sont heureusement là pour sauver les meubles.



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