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CHRONIQUE PAR ...

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Oni²
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 11/20

LINE UP

-Adrie Kloosterwaard
(chant)

-Erwin Harreman
(guitare)

-Bas Brussard
(guitare)

-Alesa Sare
(basse)

-Paul Beltman
(batterie)

TRACKLIST

1)Dawn of a New Era
2)The Dark Army
3)Damned Creation
4)Treasonous Disease
5)Trapped in Heresy
6)Spiritual Sickness
7)Divine Incarnation
8)Putrefied Beauty
9)The Fallen Kingdom
10)Towards Hell

DISCOGRAPHIE


Supreme Pain - Divine Incarnation
(2011) - death metal brutal death - Label : Massacre




Supreme Pain nous vient des Pays-Bas, mené par le growl profond d’Adrie Kloosterwaard, chanteur de Sinister. Détail qui leur vaudra un peu plus d’exigence de la part du chroniqueur, d’autant plus que c’est leur troisième livraison. Pas de suspense, ce Divine Incarnation est une déception, un armement du tonnerre malheureusement déployé pour des compositions prévisibles et répétitives.



En entrée : un instrumental sans saveur, qui a été mis là parce que euh … pourquoi au juste ? Ça commence plutôt mal, pas du tout la suprême douleur que l’on attendait, ou alors dans le mauvais sens du terme. S’en suit une première « vraie » chanson malheureusement dans la même lignée : banale. Aïe ! Le bourreau peut-il déjà préparer les clous du crucifix ? Attendez ! Attendez ! “Damned Creation” relève le niveau, ça oui qu’il relève le niveau. Départ mid-tempo et accélération bien sentie, solo … pas inoubliable mais ça change. Tiens, c’est qu’il est foutrement long quand même ! Dommage, car une minute en moins aurait suffi à en faire une vraie petite tuerie. *Poum-tchac- Poum-tchac- Poum-tchac- Poum-tchac- ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta- -tougoudougou-ta- tougoudougou-ta- tougoudougou-ta- tougoudougou-ta- ta-ta-ta- ta-ta-ta-*, c’est ce qui vous attend après car voilà à quoi se résume la batterie sur les ¾ de Divine Incarnation. Prenez “Treasonous Disease” par exemple, l’intro est trop longue, alors que légèrement tronquée, elle aurait fait un parfaite hymne death (changement de rythme fort bienvenu précédant un solo de la même trempe). Les membres de Supreme Pain connaissent parfaitement les codes du death « respectable » (chez le metalleux moyen, cela désigne tout ce qui ne contient pas le suffixe –core) et ils l’appliquent. Tremolo-picking, grosse double, blasts ravageurs, soli slayeriens, voix gutturale monocorde.

On pourrait s’attendre à un peu plus de nuance en écoutant la guitare lead inquiétante de “Spiritual Sickness”, mais non, on revient immédiatement à la formule basique par la suite et c’est vraiment dommage. Dans l’absolu ce titre est loin d’être imbuvable, mais il se confond aisément avec d’autres sur la galette, ce qui est beaucoup plus condamnable. Un petit point en plus parce qu’ils ont une charmante bassiste (mais pourquoi y a-t-il autant de femmes qui tiennent la quatre-cordes ?), dommage qu’on ne l’entende pas beaucoup …  En fait ce sont ces accélérations/changements de rythmes qui donne un peu plus de goût aux compos de Supreme Pain. Le reste du temps, leur death metal est tellement … formaté. Et pourtant ces messieurs-dames sont doués, nul doute qu’ils auront leur pass pour *nom d’un quelconque magazine de guitare* les doigts dans le nez. Que de potentiel vainement utilisé. Rien à jeter, rien de transcendant. Neuf titres bâtis sur un schéma similaire, ou alors en échangeant un peu les plans de temps en temps (rapide au début et on décélère ou l’inverse). Et avec deux membres de Sinister dans leurs rangs, on aurait espéré un peu plus de diversité dans la construction, mais non. Ce qui a déjà été entendu dans une piste le sera dans la suivante ou dans une autre un peu plus loin. Dans ce contexte là, il vous sera indispensable de prendre une pause en court d’écoute parce que les 47 minutes du disque sont très pénibles mises bout à bout.


Un gros gâchis, c’est en ces mots que l’on pourrait résumer de la meilleure façon Divine Incarnation. C’est une piètre image du death metal hollandais que renvoie Supreme Pain, loin des merveilles qu’ont pu pondre Pestilence ou plus récemment les méfaits de God Dethroned. Je vous laisse, l’écoute intégrale m’aura laissé une sacrée migraine.



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