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CHRONIQUE PAR ...

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Gazus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Yannock Sens
(chant)

-Julian Gretz
(guitare)

-Yannick Tournier
(guitare)

-Matéo Arrestier
(basse)

-Léa Costantino
(batterie)

TRACKLIST

1)An Iron Hand in a Velvet Glove
2)
The Next Step
3)Sleepless Dream
4)Alpha
5)Rude Awakening
6)
Smoke and Steel
7)Still Water Run Deep
8)Omega
9)Neither Man or Woman

DISCOGRAPHIE


Dwail - Helter Skelter



Formé fin 2006 et après une démo autoproduite sortie à la même époque, les français de Dwail offrent aujourd’hui leur tout premier album. Comme le veut la tradition du press-book, des noms renommés fusent, tant dans les groupes avec lesquels la formation a partagé la scène que le désormais bien côté Logan Mader, ancien membre de Machine Head et surtout connu chez nous pour son travail de production avec Gojira. Faut-il pour autant y voir du piston ? Loin de là.


Car autant le dire tout de suite, les musiciens de Dwail ont un talent indéniable. À commencer par l’aspect technique. Les riffs de guitare proposent une variété d’une grande richesse. On passe du death tricoté au thrash en s’octroyant une petite ballade du côté de la syncope groovy à souhait. La batterie n’est pas en reste; le jeu de Léa Constantino (oui, il s’agit bel et bien d’une demoiselle) s’avère ample et varié au possible, très ricain dans l’esprit, et agrémenté de salves de double grosse caisse d’une belle efficacité.  L’ensemble jouit d’un rendu impeccable grâce à la production de Logan Mader. D’un point de vue purement sonore, difficile d’établir qu’il s’agit d’un groupe français qui envoie à ce point-là le pâté.

Si les compositions d’Helter Skelter
laissent parfois envie de classer le groupe dans la catégorie barré, l’aspect catchy et groovy rappelle vite à l’ordre. Bonjour le secouage de nuque dès le début de "Sleepless Dream" et ses beatdowns bonnards, coucou l’envie d’onduler du bassin sur les plans groovy de "An Iron Hand in a Velvet Glove", youpi le final écrasant de l’étrange ballade "Still Water Run Deep". Sans oublier le démarrage bête et méchant (on pense tout de suite à Machine Head) de "Neither Man Nor Woman" suivi d’une décharge d’énergie punk au possible. La variété est ici maîtresse, sans tomber dans une complexité vaine ou sans réelle pertinence, et se meut dans un flot continu de plans bien alignés entre eux.

Restent les interludes instrumentaux. Si "Alpha" s’avère heureusement assez court, "Omega" ne décolle qu’au bout de deux bonnes minutes, alors qu’arrivent des chants diphoniques tibétains. Si le concept de l’album semble être servi, le résultat est que l’on se retrouve tout de même devant deux (beaux) cheveux dans la soupe. Enfin, le chant de Yannock Sans s’avère être le point charnière du groupe. Si ses hurlements hardcores sont maîtrisés et pros, son chant clair un brin geignard ne plaira assurément pas à tous ("Still Waters Run Deep" et son vibrato bien trop exagéré). Pour donner une idée, on peut s’imaginer Fred Durst, toutefois avec un bon octave de plus dans le grave ainsi qu’une paire de couilles. Reste que d’un point de vue technique, il n’y a pas grand chose à reprocher au vocaliste.


Pour un premier album, Helter Skelter est d’un grand niveau. Outre sa richesse et sa variété, il dégage un feeling live qui laisse à penser que les Toulousains n’ont pas volé leurs passages en première partie de grands groupes. En conclusion, si l’occasion se présente, aucune hésitation n’est permise, de même qu’une occasion de voir le groupe en concert. Ben ouais.


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