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CHRONIQUE PAR ...

86
Althor
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12.5/20

LINE UP

-Paul Shortino
(chant)

-David Micheal-Philips
(guitare)

-Mick Sweda
(guitare)

-Johnny Rod
(basse)

-Carmine Appice
(batterie)        

TRACKLIST

1)Rock This House
2)Turn Up the Good Times
3)Live Forever
4)Tear Down the Walls
5)This is How We Roll
6)Midnight Woman
7)We Got a Fever
8)Top of the World
9)You Make it Easy
10)Crying Turns to Rain
11)Screamin' for More
12)Fade Away

DISCOGRAPHIE

King Kobra (2011)

King Kobra - King Kobra
(2011) - hard rock Glam Métal - Label : Frontiers Records




Et dire que je n’étais pas né quand ce groupe s’est formé en 84 à l’initiative du batteur Carmine Appice. Ce dernier a par le passé travaillé en outre avec le célèbre Ozzy Osbourne. J’avoue cependant ne strictement rien connaître de leurs antécédents, et c’est donc avec une oreille toute fraîche que je m’apprête à émettre un avis sur ce disque. Album qui a le mérite de proposer le line up d’origine au chanteur près.



Un come-back est toujours délicat, à quoi faut-il s’attendre ? Un retour sincère ou le besoin de refaire de la monnaie ? Ne soyons pas mauvaise langue et tentons d'analyser objectivement ce disque de pur hard rock. Première impression, ça sonne bien glam métal des années 80, pas de doute. Comme mentionné plus haut, le chanteur n’est plus Mark Free qui au passage est devenu Marcy Free, donc une femme... Bref, le boulot exécuté par l’actuel, Shortino, est tout à fait dans le ton, efficace pour le genre et surtout suffisamment énergique. Il porte les riffs à bout de bras sur la plupart des titres. Et justement que valent-ils, ces titres cru 2011 ? Les deux premiers très proches font une bonne entrée en matière et constituent une bonne représentation de ce dont ce « nouveau » groupe est capable. "Live Forever" montre quelque chose de différent, une sorte de power ballade, pas molle même plutôt réussie, ponctuée d’un solo soigné. Mais le premier morceau qui envoie sérieusement du pâté est "Tear Down the Walls", digne des grands classiques du genre. Riff puissant, couplets qui posent l’ambiance, refrains ravageurs, petit break et solo pour achever l’auditeur ; c’est un hit malgré son grand classicisme. Des titres comme ça, on pourrait en écouter en boucle !

Du coup la suite paraît un peu plus fade. "Midnight Woman" et "We Got a Fever" sont des titres très habituels, on a quasiment l’impression d’avoir déjà entendu des morceaux semblables ailleurs... C’est ce que l’on a envie de leur reprocher, l’ensemble est beaucoup trop convenu. Non pas que ça soit désagréable, ni même frais, mais c'est hélas répétitif. Le mélancolique "You Make It Easy" relance un peu l’intérêt avec sa structure moins directe, un titre qui demande plus d’attention. Ah des guitares acoustiques ? Mais oui comment passé à côté des  ballades en tant que bon groupe de hard rock. Et pourtant l’exercice est souvent périlleux. "Cryin’ Turns to Rain" ne déroge pas à la règle mais ne tombe pas complètement dans le cliché et reste acceptable. Ça repart après avec "Screamin' for More", premier titre vraiment pénible, ça part dans tous les sens et ça finit par fatiguer. "Fade Away", encore une ballade, vient clôturer l’album. En beauté ? Non pas vraiment, c’est tellement trop sirupeux et déjà entendu. Au niveau des paroles c’est également assez standard pour le genre, le nom des morceaux parlent d’eux-mêmes, là aussi ne cherchez pas de l’innovation !

 
Ne connaissant pas leurs débuts je me dois de rester prudent, mais il m’est avis que les amateurs de leurs débuts, ou tout simplement de bon vieux hard rock devraient apprécier ce disque. Non pas pour son originalité mais pour sa sincérité. On sent que c’est un vrai retour, que ce groupe en a encore, et est motivé. Ce qui serait intéressant, ça serait de voir si le groupe transforme cet essai en live, et ça pourrait bien le faire avec ces titres parfaitement taillés pour l’exercice.
 



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