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CHRONIQUE PAR ...

78
Mnemopanda
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 19/20

LINE UP

-MIYAVI
(chant+guitare)

TRACKLIST

1) SukkyanenMYV ~MYV Man Koshiki Oenka~ (Zenpen)
2) Koiwa Push Phone?
3) Viva?Viva?Bebop ~Jinsei,Nakiwarai~
4) Pop'n Roll Koshien (Baseball)
5) Ahousai -AHO matsuri-
6) SaiSai Sainara Byebyebye feat. PSY
7) Ameni Utaeba ~Pichi Pichi Chapu Chapu Ran Ran Blues~
8) ROCK'N'ROLLIS 'NOT' DEAD
9) Papa Mama ~Nozomarenu Baby~
10) SukkyanenMYV ~MYV Man Koshiki Oenka~ (Kohen)
11) Rockno Gyakushuu -Super Star no Jouken-
12) FreedomFighters -Ice Cream Motta Hadashi no Megami to, Kikanju Motta Hadaka no Osama-

DISCOGRAPHIE

Miyavizm (2005)

MIYAVI - Miyavizm
(2005) - visual kei Rock pop - Label : Universal



Ça y est, il fallait succomber à cette mode des majuscules partout et un des artistes les plus tape à l’œil et m’as-tu vu nippon qui soient n’y a pas fait exception. Miyavi n’est plus Miyavi… Faites place à MIYAVI. Ok, y a que visuellement que ça arrache un peu les yeux mais bon… Enfin voilà, Miyavizm (m’as-tu vu ET narcissique !), premier album de MIYAVI après son passage en major sort au milieu de l’année 2005. Quelques mauvaises langues encore pour affirmer que le chanteur et guitariste déçoit, mais là encore, c’est un effet de mode des fans que de se plaindre des artistes qui passent de l’autoproduction à quelque chose de plus sérieux.

MIYAVI est probablement l’un des musiciens les plus connus, médiatisés et aussi… barrés qui nous viennent du Japon. Artiste très rock et guitariste de grand talent, il fait son trou hors des îles nippones avec des morceaux rythmés, colorés et se paie le luxe d’être accompagné par des musiciens aussi talentueux qu’il l’est… On pensera notamment à Maya, un de ses guitaristes de session les plus connus et membre du duo de LM.C aujourd’hui (avec Aiji, ex-PIERROT). Le chanteur se fait, de toute évidence, plaisir sur cet album, secouant de tous les côtés et exploitant autant sa voix que les instruments, faisant ressortir cette personnalité qui bien que très ancrée dans le visual kei ne prête finalement pas tellement à rire. MIYAVI, dans le monde de la j-music, qu’on se le dise, n’est pas qu’un artiste… C’est un mode de pensée !

Dans chaque titre, la guitare est, pour notre plus grand plaisir, surexploitée. La voix légèrement brisée, grave et agréable quoi que sensiblement nasale de MIYAVI se pose sur chaque morceau avec beaucoup de peps et il en ressort une envie de bouger qui semble d’ailleurs être la marque de fabrique de l’homme. Quelques titres sont peut être plus difficilement accessibles pour nous autres, à l’image de "Ahou Sai –AHO matsuri-" et pourtant, pour peu qu’on soit disposé à se laisser entraîner dans l’univers de Miyavizm, il passera comme une lettre à la poste. Déçu par cet album qui marque le passage en major ? Mais pas du tout ! C’est du MIYAVI, de la première à la dernière note ! Des différences à la rigueur, marquant une évolution de style mais rien que de très positif là dedans !

Cet album ne contient pas forcément LES chansons auxquelles on pense lorsque MIYAVI est évoqué mais il est néanmoins rempli de petites perles de plaisir pour les amateurs de rock. Sans jamais rester tout à fait dans le même registre, l’artiste navigue à sa guise et réussit à ne perdre personne en chemin ! Aucun titre où mêler l’anglais pour le style (bon ok, un chouille quand même !)  et pourtant, MIYAVI est de ces artistes japonais qui parlent anglais et le font bien ! Style nippon, rock aux inspirations multiples et pourtant réellement propre au musicien qui prouve là l’étendue de son talent, MIYAVI affirme en grande pompe que tout artiste narcissique qu’il soit, il mérite peut être bien les fleurs qu’il se lance !


Miyavizm ? Un album parfait, avec des titres comme "♂Papa Mama♀ ~Nozomarenu Baby~" qui pose la patte d’un artiste qui révolutionnera un peu le rock nippon, prouvant qu’il y a un après X-Japan malgré les fans du genre qui semblent souvent ne voir qu’eux. Un grand album pour un grand monsieur (hey, un japonais d’un mètre quatre-vingt, y en a pas des millions !) qui après cet album continuera d’en montrer et de surprendre, revendiquant sans complexe son appartenance au monde du visualkei et expliquant souvent très sobrement que le genre n’est pas qu’un monde musical, c’est un mode de vie. Peut être qu’avec plus de MIYAVI, le visu n’aurait pas une réputation qui prête souvent les profanes à rire…


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