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CHRONIQUE PAR ...

39
Pietro
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13.5/20

LINE UP

-Russel Allen
(chant)

-Jorn Lande
(chant)

-Magnus Karlsson
(guitare+basse+claviers)

-Jaime Salazar
(batterie)


TRACKLIST

1) The Showdown
2) Judgement Day
3) Never Again
4) Turn All Into Gold
5) Bloodlines
6) Copernicus
7) We Will Rise Again
8) The Guardian
9) Maya
10) The Artist
11) Eternity
12) Alias (Bonus Track)

DISCOGRAPHIE

The Showdown (2010)

Allen - Lande - The Showdown



Tiens un nouvel album du projet Allen – Lande ! On aurait pu penser que ce side project prestigieux avait été mis de côté depuis The Revenge (2007), ses protagonistes étant particulièrement occupés, que ce soit Russel Allen avec ses diverses participations et surtout le prochain album de Symphony X qui ne va pas tarder à montrer le bout de son nez, Jorn Lande qui jongle entre sa carrière solo et son retour chez Masterplan ou encore le maitre à bord Magnus Karlsson qui a depuis rejoint Primal Fear en plus de ses multiples activités.

Mais c’était sans compter sur la politique de Frontiers Records qui consiste à exploiter un bon filon au maximum quitte à confondre parfois qualité et quantité. Magnus Karlsson fait d’ailleurs de plus en plus figure de fournisseur officiel de compositions en gros pour le label Italien, le Suédois ayant par exemple récemment signé une partie des morceaux du projet Kiske-Somerville. Dans ces conditions que peut-on attendre d’un tel album ? La crainte d’avoir affaire à un simple nouveau projet monté par le label est forte, malgré le souvenir de la qualité (relative, hein) des deux premiers volumes de cette collaboration. Et bien autant le dire tout de suite, les premiers titres font voler en éclat tous les doutes de l’auditeur. Le title track qui ouvre l’album est en effet un petit brûlot à la fois rapide, heavy et parfaitement accrocheur qui rappelle les plus belles heures de The Battle, premier album du projet qui reste encore aujourd’hui sa plus belle réalisation.

"The Showdown" (l’épreuve de force dans la langue de Shakespeare et de Justin Bieber) comme son nom l’indique permet aux stars du jour, les divas Lande et Allen, de se livrer une joute vocale assez jouissive dont le seul vainqueur est l’auditeur, lui qui prend son pied sans modération aucune ! "Judgement Day" suit, mid tempo chanté par Lande tout seul et qui a bizarrement été choisi comme single pour représenter l’album. Même si l’exercice est un peu facile et déjà entendu, le résultat fonctionne parfaitement, c’est ce qu’on appelle le savoir faire ! La ballade "Never Again", très FM, fait légèrement retomber la pression avant un "Turn All Into Gold" magnifiquement interprété par Russel Allen et qui brille par son excellent refrain. Une petite merveille de mélodie servie par une grande voix : carton assuré ! Hélas le meilleur de l’album est déjà derrière nous.

A partir de là un vent de mollesse souffle sur The Showdown, le mid tempo devient le roi incontesté, les orchestrations au clavier prennent le dessus sur la guitare (même si Karlsson se fend de quelques fulgurances en solo) et l’ambiance se fait beaucoup plus « gentil hard FM » que réellement heavy. Seul "We Will Rise Again" se démarque par son aspect plus épique au cours d’une deuxième moitié d’album nettement moins marquante. Les deux chanteurs se côtoient ou se relaient derrière le micro et seule leur interprétation sauve de justesse des morceaux qui sans ça n’auraient pas grand-chose pour eux, qu’il s’agisse de Jorn Lande ("Bloodlines" et son intro à la Journey, "The Artist") ou de Russel Allen ("Copernicus", ballade au piano parsemée de violons, ou "Maya" et son mid tempo un peu mou). Le tout se termine sur "Eternity", énième ballade particulièrement niaise qui ne met pas un point final très flatteur à l’album. Heureusement que le bonus track "Alias", sans être génial, ramène un peu de cette énergie perdue en route.

The Showdown est typique de l’album sauvé par sa forme, au détriment d’un fond plutôt banal. Le savoir faire et le talent des différents musiciens sont indéniables, qu’il s’agisse de Karlsson ou de Allen et Lande qui prouvent une fois de plus leur supériorité incontestable dans le monde des chanteurs de hard et de heavy. L’emballage est également extrêmement flatteur, avec une production à la fois très propre mais paradoxalement la plus heavy qu’ait connu le projet. Malheureusement les compositions ne sont pas au niveau, malgré un début en fanfare qui est un peu l’arbre qui cache la forêt. Magnus Karlsson n’est pas un robinet à compos inépuisable, la source commence à se tarir…


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