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CHRONIQUE PAR ...

17
Lucificum
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 7/20

LINE UP

-Stefan Hagström
(chant)

-P.O Wester
(guitare)

-Jörgen Personn
(guitare)

-Magnus Bogström
(batterie)

TRACKLIST

1)Baptism of the Dead
2)Funeral for the Living
3)Carnage
4)Unrest in Peace
5)Dechristianization
6)Rituals
7)Welcome the Dead
8)To Feed Upon Flesh
9)Swarm of Death
10)Breeding in Decay

DISCOGRAPHIE


Daemonicus - Host Of Rotting Flesh
(2009) - death metal old school - Label : Vici Solum Productions



Daemusinem n'avait pas mérité mieux, il y a quelques mois, que le kronik-o-tron pour apparaître sur notre site. Aujourd'hui, c'est Daemonicus qui a failli subir le même traitement. A croire que les consonances de noms se rapprochant ne peuvent proposer qu'une même qualité de musique, et ici, de qualité, il n'est pas beaucoup question. Si mon kronik-o-tron n'était pas chez le réparateur (j'ai essayé pour rire de lui faire faire une chronique de Manowar, mais il n'a pas supporté), je n'aurais pas hésité à lui faire rédiger cet article...

Daemonicus, c'est du death old-school bas du front, sans saveur, mal fagoté et sinistrement banal. Ça riffe, ça tapote sur sa batterie, ça growle de manière sataniste comme un gros méchant, mais qu'est-ce que l'on s'y ennuie ! Pas une once d'inventivité, que ça soit visuellement, musicalement ou même au niveau de la production, référence directe aux groupes du début des années 90, période bénie pour tout amateur de death mais dont ne surnagent aujourd'hui que les groupes talentueux, tandis que plus personne ne se souvient de la horde de groupes médiocres, amateurs et suiveurs qui ont gravité autour des grands noms. Heureusement, des groupes comme Daemonicus viennent aimablement nous rappeler que les années 90 ne comptaient pas dans leurs rangs que des génies comme Schuldiner, Swäno ou encore Trey Azagthoth.

Daemonicus, c'est la médiocrité dans toute sa splendeur. Les riffs sont médiocres, le chant est médiocre, la batterie est très médiocre (un pum-ta mou du genou durant tout l'album) et l'ensemble donne une impression de... médiocrité. Même pas de quoi se taper une bonne barre de rire entre potes, les Suédois de Daemonicus sont désespérément sérieux, appliqués dans leur mission consistant à être evil (leur première démo est sortie le 06/06/06) et à faire revivre les glorieuses heures du passé. En étant honnête, on pourra retenir "Carnage" et son solo mélodique pas original pour un sou mais qui sonne bien, ou encore une vague partie acoustique sur "Funeral for the Living", mais le reste n'en vaut vraiment pas la peine. Les quarante cinq minutes de ce Host Of Rotting Flesh passent bien lentement pour qui souhaite écouter l'album en entier. Les autres appuieront sans regret sur « stop » dès le troisième titre.


Encore un groupe de old-school désuet, raté et inintéressant. La Suède a longtemps été un chef de file en matière de death metal, mais aujourd'hui la majorité des productions nous parvenant de là-bas sont décevantes, sauf quand les groupes redoublent d'inventivité et/ou d'efficacité, comme Inevitable End, résolument tourné vers le futur et non vers un passé que plus grand monde ne souhaite vraiment voir revenir sur le devant de la scène.


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