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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Galder (Thomas Rune Andersen)
(tout)

+

-Peter Wildoer
(batterie)

TRACKLIST

1)Slaves of the World
2)Saviours of Doom
3)The Crimson Meadows
4)Unholy Foreign Crusade
5)Path of Destruction
6)The Spawn of Lost Creation
7)On the Devil's Throne
8)Ferden Mot Fiendens Land
9)Servants of Satan's Monastery

DISCOGRAPHIE


Old Man's Child - Slaves Of The World
(2009) - metal symphonique black metal Moderne - Label : Century Media




Avec une régularité de métronome depuis 1995, Old Man's Child sortait un nouvel album tous les deux ans, excepté après Vermin en 2005. L'erreur de ponctualité ne peut se réparer, mais la livraison a bien fini par avoir lieu cette année avec Slaves Of The World. Galder s'est cette fois acoquiné avec Peter Wildoer (Arch Enemy, Pestilence) et l'a installé derrière les bidons, lui-même s'occupant du reste, c'est-à-dire de tout, comme d'habitude...


Enfin, il a tout de même laissé la production à Fredrik Nordström et son studio Fredman qu'il n'est plus nécessaire de présenter aux habitués de l'extrème, mais qu'il faut néanmoins mentionner, histoire de bien faire comprendre que la production est parfaite. Il a ses entrées (par Dimmu Borgir ?) et aurait tort de ne pas en profiter. Bref, "Slaves of the World" ouvre cet album éponyme. Parfois c'est mauvais signe de faire cela (le titre éponyme étant très souvent un, si ce n'est le meilleur morceauxd'un album), mais heureusement, ici, le meilleur est à venir et le septième enfant de Galder semble bien né. Certes la ressemblance à Dimmu Borgir est frappante à certains moments (intro au synthétiseur de "Saviours of Doom" ou "Unholy Foreign Crusade"), bien que Old Man's Child soit moins grandiloquent et peut-être aussi moins gothique dans son approche.

En revanche, cette approche semble plus moderne vocalement et rythmiquement (plus de syncopes, blast beats plus mordants), à l'instar de ce que pouvait faire Covenant (oui, avec un "C", c'était le cas à l'époque...) au temps de Nexus Polaris. "Path of Destruction" en est un bon exemple, avec ce côté un peu plus "carré" et ce riff superbe qui recouvre un orage de fûts, mais aussi à un degré inférieur, "Ferden Mot Fiendens Land", bien que cette dernière joue également dans la cour de Dimmu Borgir dans sa seconde moitié. Au milieu de cela, deux titres un peu plus death : notez une petite pointe du son Death sur l'intro de "On the Devil's Throne" et "The Spawn of Lost Creation", plus répétitive, mais qui offre un riff qui mérite le détour en son milieu. Enfin, deux titres un peu plus faibles ("The Crimson Meadows" et "Servants of Satan's Monastery" malgré un début prometteur et un riff tout droit sorti d'un album d'Edge Of Sanity).


Au final, Slaves Of The World est plutôt agréable à écouter, recelant quelques très bons passages. Les habitués de Dimmu Borgir s'y trouveront en terrain connu mais noteront heureusement des différences. Cet album manque cependant d'un ou deux gros titres qui font passer du statut de bon à très bon album, et au-delà de cela, la voix de Galder, sorte de growl hurlé, finit par lasser.


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