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CHRONIQUE PAR ...

60
Dizayeure
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 9/20

LINE UP

-Rozz Williams
(chant)

-Valor
(guitare+chant)

-Gitane Demone
(claviers+chant)

-Constance
(basse)

-David Glass
(batterie)

TRACKLIST

1)Beneath His Widow
2)Awake at the Wall
3)Sleepwalk
4)The Drowning
5)The Blue Hour
6)As Evening Falls
7)Androgynous Noise Hand Permeates
8)Electra Descending
9)Cervix Couch
10)This Glass House
11)The Fleeing Somnambulist

DISCOGRAPHIE


Christian Death - Catastrophe Ballet (Réédition)
(2009) - gothique torturé - Label : Season Of Mist



Quand je dois chroniquer un album, je préfère le découvrir sans aucun a priori, sans avoir lu aucune critique susceptible d’influencer par la suite mon jugement. C’est donc en toute innocence que j’ai débuté l’écoute de ce Catastrophe Ballet. Je ne connaissais absolument pas Christian Death et c’est seulement après plusieurs écoutes, quand je me suis renseigné sur le groupe et l’album en question, que j’ai découvert avec stupeur que ce que j’avais en main était la réédition d’un album de plus de 25 ans d’âge considéré dans le milieu gothique comme un véritable chef d’œuvre… Voyons donc ça.

Ne connaissant pas l’œuvre originale, je ne vais donc vous parler ici que de la musique en elle-même et non pas des différences entre originale et réédition. Catastrophe Ballet débute d’une très belle façon avec "Beneath His Widow", chanson qui aurait pu/dû figurer parmi les B.O. des Silent Hill avec son arpège sombre et mélancolique et sa guitare électrique venant alourdir l’atmosphère. La mélodie est hypnotique et l’ambiance vraiment prenante. Si seulement les dix autres titres de cet album avaient été de la même veine, nous aurions été bel et bien en présence d’un chef d’œuvre. Mais il n’en est rien, hélas. "Beneath His Widow" est à part, se démarquant des autres titres de Catastrophe Ballet, qui sont d’une qualité inférieure à celle du titre d’ouverture de l’album et également moins faciles d’accès. Dès le second titre, "Awake at the Hall", nous passons soudainement dans un style très différent de "Beneath His Widow", un style très dépouillé et minimaliste, jouant plus sur l’ambiance avec une musique quasi inexistante et un chant monotone, ainsi que bruits inquiétants et des cris en fond sonore. Une chanson pour le moins très spéciale qui ne plaira vraiment qu’aux amateurs de musique torturée.

Passé le titre d’ouverture, aucune chanson ne se démarque vraiment. On passe de titres sympathiques et beaucoup plus faciles d’accès car plus mélodiques et moins décousus, tels que "The Drowning" ou "The Blue Hour", à des titres plus complexes et torturés, par exemple "Awake at the Hall" cité précédemment ou encore "Cervix Couch". Mais attardons-nous un peu plus sur "Sleepwalk" qui est sans conteste la chanson la plus mauvaise de l’album. Difficilement supportable, avec une mélodie hypnotique et désagréable et une chanteuse en backing irritante que l’on aimerait bien faire taire, "Sleepwalk" est le point mort de l’album. Si en plus de cela on compte "Androgynous Noise Hand Permeates", interlude sans intérêt qui consiste en un solo de guitare sur fond de percussions, et le titre atmosphérique final "The Fleeing Somnambulist", paroxysme de la musique torturée qui n’est qu’une succession de samples répétitifs sans queue ni tête s’étirant sur près de 4 minutes 30, il nous reste un total de 7-8 titres potables, soit à peine un peu plus d’une demi-heure de musique. C’est tout de même peu pour un album et on termine l’écoute avec une impression désagréable d’inconsistance.

Catastrophe Ballet est en conclusion un album très torturé et sombre, et qui, on ne peut le nier, présente de nombreuses mélodies envoûtantes. Pour ma part, je n’ai pas accroché à la musique très particulière de Christian Death, comme vous avez pu le comprendre. Dommage pour moi, me direz-vous sûrement. Cela je conçois que l’on puisse aimer cet album à l’atmosphère très spéciale, comme je conçois que l'on puisse apprécier l'Art Moderne par exemple. Mais au vue de ses défauts et de son manque de consistance, et en toute objectivité, je n’arrive pas à expliquer son statut de chef d’œuvre au sein de la communauté gothique. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que je ne vais pas me faire que des amis avec cette chronique !


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