CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
14.5/20
LINE UP
-Matt Skeletor
(chant+guitare)
-Thorben Gust
(basse)
-Andy « Duke » Wenk
(guitare)
-Jan « Evil » Polter
(batterie)
TRACKLIST
1)Rockit!
2)Losin' My Mind
3)Trust Nobody
4)Spader
5)World In Black
6)To Be A Star
7)Bitch Keeps On Rockin'
8)Gun In Your Hand
9)Rock'N'Roll Man
10)Desperation
11)Rat Race
12)Heartgrinder
13)Trust Nobody
DISCOGRAPHIE
Tu n'es plus très jeune? Tu es plein d’avenir? Tu es frais et bien formé? Alors tu apprécieras la cool attitude de cette intro tutoyante ainsi que le disque de Skeletor. Car ces messieurs possèdent la rock flame en eux. Ici tout n’est que prétexte à la débauche… d’énergie évidemment. La sueur des clubs enfumés, la bière qui coule à flot, les gros seins etc. C’est ça Skeletor. On se sent comme à la maison quand on les écoute. Ils ne se prennent pas la tête, font de la musique droit dans le bide. Bref, ils se font plaisir.
Ma foi, que dire après? Et bien que tout commence fort bien avec un "Rockit!" des familles ultra pêchu et transpirant le rock. Des riffs simples et incisifs, du groove, un chant bien couillu. Il n’en faut pas plus pour sentir l’effet Viagra monter en nous. De toute façon, il n’y a pas à se casser la tête avec ce genre d’album, ça rentre directement dans la tuyauterie neuronale et l’analyse des mélodies est immédiate. Pas besoin d’avoir fait polytechnique (ça tombe bien, car on n'est pas beaucoup à l’avoir fait). On comprend tout du premier coup. En plus le groupe nous fait même le coup du super refrain pour les futurs concerts avec un magnifique « truuuuuuuust nooooooo-boooooooo-dyy » qui réchauffera plus d’une salle de concert.
L’alchimie riffs efficaces, chant de rockeur buveur de whisky et mélodies bien catchies aura raison de ceux pour qui la musique c’est avant tout du plaisir immédiat sans prise de tête. Honnêtement, en revenant du boulot (ou de la fac), se passer un bon petit Skeletor, ça fait bien plaisir. On retrouve la pêche perdue et on se descendrait bien quelques pintes par la même occasion. L’esprit est au groove sans oublier qu’il faut toujours porter ses couilles, c’est du rock quand même! Mais bon, cela n’empêche pas de se polluer les oreilles avec la turbo ballade comme "Spader" qui casse le rythme au beau milieu de l’album sans parvenir à nous tirer de larmes. Enfin on ce n'est pas grave, on a largement de quoi s’éclater sur le reste de la galette.
Galette qui est formidablement bien équilibrée pour la peine puisqu’à part cette baisse coupable de régime, on trouve des chansons tout à fait acceptables tout au long de l'album avec une ouverture et une fermeture ("Rat Race") qui dégainent de jolis bonjour et au revoir. C’est bien les albums comme ça, on n'a pas l’impression de se demander pourquoi il y a huit titres en trop. En plus, on finit l’écoute aussi content qu’on l’a commencée. Ben voilà, pas la peine de déblatérer des kilomètres, c’est du rock couillu, simpliste, mélodique. L’amateur de musique à forte énergie ajoutée sera heureux. Les autres n’en auront rien à foutre, mais ce n’est pas fait pour leur plaire.