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CHRONIQUE PAR ...

6
Lord Henry
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 13/20

LINE UP

-Billy Greer
(chant+basse)

-Mike Slamer
(guitare)

-Pat McDoald
(batterie)

-Terry Brock
(guitare)

-David Manion
(claviers)

TRACKLIST

1)Sun Will Rise
2)Ocean Away
3)It Should Have Been You
4)Sin City
5)Always from the Heart
6)Forsaken
7)You Cross the Line
8)Kid Could Play
9)Only the Brave
10)When Love Is Dying
11)Winds of War
12)Cold Hearted Woman
13)Storm Rage On [*]
14)Remember You Well [*]
15)Love Train [*]

DISCOGRAPHIE


Seventh Key - Live In Atlanta



Seventh Key est un all-star band comme on en fait plus: QB1, Streets, Kansas, ou encore Steelhouse Lane doivent leur existence aux membres de ce groupe, né en 2001 avec l'album Seventh Key. Le style? Du hard-AOR, fonds de commerce de Billy Greer et de Mike Slamer depuis toujours. Le concert à Atlanta dont il est question ici a également fait l'objet d'un DVD, d'où le soudain regain d'intérêt pour le combo. Le résultat est lisse, bien lisse, sans vagues; il y a tellement d'overdubs que la prestation des musiciens aurait pu sortir directement du studio d'enregistrement de Mike Slamer; avec simplement ici et là quelques bruits de foule ajoutés pour faire bonne figure.

Cette dernière est d'ailleurs bien discrète. Il est certain que le public présent ce soir-là à Atlanta ne comptait pas beaucoup de headbangers dans la force de l'âge... Si bien que l'on retrouve sur ce live des chansons dans une version quasiment identique à leur pendant studio. Comprendre: du hard mélodique de haut de tableau, grandement tributaires de l'expérience des musiciens. Le spectacle se compose d'intenses moments rock 'n' roll ("Sin City", "The Kid Could Play", "The Sun Will Rise") aussi bien que de ballades intimistes (notamment une très belle relecture acoustique de "Forsaken", où apparaissent en guests Robby Steinhardt, violoniste de Kansas, et Johnny Greer, frère du bassiste / chanteur Billy Green, à la mandoline). On tombe parfois dans le potache, voire dans le très facile, mais l'interprétation ne souffre d'aucune faille. Le son, étant donné son état de trafiquage avancé, est plus que correct - malgré la regrettable discrétion de la basse de Greer - ce qui ne gâche rien.

Les harmonies vocales tiennent une place importante dans la musique de Seventh Key. Elles sont ici bien rendues, faisant surtout ressortir l'émotion de "Forsaken" ou l'énergie de "Cross The Line". "Only The Brave" s'ouvre sur un riff hard très proche de celui du "Walk This Way" d'Aerosmith, et même si on est loin du crossover rap / rock, cette curieuse similitude saute immédiatement à l'oreille. Diversité des influences, sans doute... "Winds Of War" donne carrément dans le heavy, après une introduction languissante emplie de claviers originaux. Les papys ont encore de la réserve, et ça bouge pas mal sur ces petits brûlots. Parallèlement à cela, ils n'évitent pas les écueils du redondant et du cliché avec "An Ocean Away" ou "When Love Is Dying", même si ce genre de titres est souvent plébiscité pour devenir des hit-singles. De même, les trois morceaux bonus - enregistrés en studio ceux-là, même si la différence n'est pas flagrante au premier abord... - donnent dans le classique ultra-classique, comme pour rassurer les fans qui craignent de les voir leurs héros abandonner leur identité pour s'adonner au grind.


Du bien bon en résumé, la crème du rock mélodique pour les amateurs. Il est difficile de faire le tri en cette période plutôt chargée en sorties du même style (curieux d'ailleurs, cet élan de nostalgie...) mais tant que Mike Slamer et Billy Greer ne raccrochent pas les gants, les amateurs peuvent être sûrs d'avoir des produits de qualité. J'intuite que la France ne bénéficiera pas d'une distribution très large, car Frontiers vise là un public très ciblé; mais les connaisseurs et les adorateurs de ces demi-dieux (aux USA du moins) peuvent envisager l'investissement en import. RAS.


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