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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 14/20

LINE UP

-Fred
(chant)

-Barney
(guitare)

-Ole
(guitare)

-Thibault
(basse)

-Seb
(batterie)

TRACKLIST

1)MyTale
2)Serial Numbers
3)Hate over me
4)Crafty Cradle Song
5)The Game of Fear
6)Enemies inside of me
7)Sample of Yesterday
8)Cursed
9)Experience
10)Crushing all my Enemies
11)Forgotten

DISCOGRAPHIE


Eyeless - The Game Of Fear



Eyeless n’est pas un groupe novice, bien que pas mal d’entre vous (dont votre serviteur fait partie), ne les connaissent pas ou mal probablement. Formé en 1999 sous le nom de Uncut, le Combo montpelliérain sort son second album avec The Game Of Fear. Fort du parrainage d’un membre de Lofofora qui vient au détour de l’album jouer le guest vocal avec ses filleuls (il n’est pas le seul dans ce cas par ailleurs, puisque des membres de Hatesphere et Deviate l’imitent ici), Eyeless a apparement décidé d’enclencher la deuxième puisque le groupe a loué les services du studio The Antfarm grâce à son nouveau label, Season Of Mist. Tout pour jouer à l’étage supérieur…

Ce changement de maison de disque (ils étaient auparavant sur Sriracha Records) a eu pour conséquence directe un voyage vers le Danemark chez Tue Madsen, le « magicien sonique ». Le résultat espéré est atteint tant le son est qualifiable d’énorme. La clarté de la production est vraiment troublante et rappelle les productions habituellement réservées aux groupes scandinaves. Les guitares et la voix sont en avant sans jamais interférer entre elles et la batterie reste en retrait mais demeure très audible. Du coup, les riffs syncopés teintés «metalcore» bien que relativement simples, deviennent reconnaissables sans être originaux, et profite de la batterie accompagnant leur rythme. L’aspect metalcore des riffs n’est présent que pendant les couplets la plupart du temps, les refrains se parant quant à eux d’un effet tantôt death metal old school ("Enemies Inside Of Me" par exemple, un vrai tube potentiel), tantôt melodeath en devenant plus épurés et coulants.

Le tempo ralenti lors de ces refrains lorgnant vers le mélodique ("Serial Numbers"..) permet à la plupart des compositions d’imprimer des identités propres les unes par rapport aux autres, d’autant que Eyeless est parvenu à y mettre de la variété. "Serial Numbers" offre un refrain assez planant en restant agressif, "Hate Over Me" ou "Sample Of Yesterday", bien qu’étant plus faibles, parviennent à remonter leur niveau grâce à un passage en riff plus death et en voix claire pour la première, "The Game Of Fear", également plus faible jusqu’à son refrain réussi, y arbore un riff qu’on jurerait emprunté à Edge Of Sanity.

Certains ayant écouté le premier album du combo français ont trouvé la voix en net progrès, pour partie dû à la qualité de la production. Ne connaissant pas le premier opus, je ne me permettrai pas de juger de cela. Dans l’absolu, la voix reste ancrée dans le metalcore hurlé, avec quelques variations de tons parfois en growl/grunt ("Serial Numbers"). Alors, même si progrès il y a eu, il me semble tout de même qu’elle pourrait peut être devenir lassante à la longue pour les non-initiés, notamment à cause des phases hurlées. Les passages en voix claire sont plutôt avenants, sauf sur "Crafty Cradle Song", où celle-ci n’est pas bien amenée et mal servie par un refrain qui parait « facile ».

En général, la recette est la même dans tous les titres : des couplets nappés de riffs blastés sonnant métalcore, puis un refrain mélodeath inspiré et plus fluide, avec souvent à la clé une variation de voix le plus souvent agressive. Ensuite la qualité des titres se mesure en fonction de la qualité des couplets. Parfois c’est excellent, parfois c’est moyen, mais l’impression générale reste bonne en raison de la qualité musicale et sonore.


Donc oui, Eyeless peut prétendre jouer dans la cour des grands maîtres américains ou scandinaves, si tant est que le prochain opus démontre une identité plus marquée et une orientation plus claire entre le metalcore et le death (mélodique ou pas), qui, s’ils font bon ménage ici, peuvent parfois lasser ensemble et peiner à éviter les réitérations inutiles.


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