CHRONIQUE PAR ...
Blackmore
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
10/20
LINE UP
-Titta Tani
(chant)
-Emanuele Casali
(clavier+guitare)
-Silvio D’onorio De Meo
(guitare)
-Andrea Casali
(basse)
-Filippo Berlini
(batterie)
TRACKLIST
1)Over the Hills
2)Promises You Made
3)Memories Remain
4)The Rage Behind
5)Save Another Day
6)Hypocrisy
7)Road to Nowhere
8)Simple Mind
9)The Hitman
10)Never Say Goodbye
DISCOGRAPHIE
C'était la plus belle, la plus racée de toutes, la voiture dont tout le monde rêvait. Mais pour s'offrir cette perle, le petit Silvio savait qu'il devrait travailler dur et gagner beaucoup d'argent. C'est en écoutant son guitariste préféré, John Petrucci, qu'une idée lumineuse traversa son esprit. Il allait lui aussi devenir une star du shred proggeux et monter son propre groupe qu'il nommerait Astra, en hommage à l'Opel dont il rêvait depuis toutes ses années. L'aventure pouvait commencer !
Passons outre cette intro assez déplorable pour parler en vitesse d'Astra, groupe italien de metal progressif d'obédience Dream Theaterienne lorgnant du côté de Symphony X et de VandenPlas dont la musique ne brille ni par son originalité, ni par son inspiration. La même rengaine va donc s'appliquer pour ce groupe comme pour tous les autres clones de metal prog à savoir : c'est bien fait, mais qu'est-ce que c'est chiant ! Et votre niveau de tolérance variera en fonction de votre expérience.
L'auditeur expérimenté pourra toujours s'amuser à repérer les passages pompés sur tel ou tel morceau d'un des groupes cités plus haut mais il se lassera sans doute rapidement. Le novice quant à lui aura peut-être la chance de passer un chouette moment, surtout que la musique du groupe est fluide et les mélodies vocales généralement bien amenées. Mais même dans ce dernier cas, difficile de s'enthousiasmer pour cette musique sans véritable saveur. Il y a bien un morceau qui sort du lot avec "Never Say Goodbye", mais pas de bol, c'est une ballade au piano honteusement pompée sur Queen, le génie en moins.
Difficile donc pour Astra de sortir du lot. On pourra même voir dans ce type de groupe cloné sur DT les mêmes travers que pour le mouvement neo-prog au début des 90's, à savoir une masse de groupes qui finissent par s'auto-plagier pour un résultat toujours plus vain et inutile. Il va sans dire que le groupe se fait sans doute plaisir en accouchant de ce genre de galette mais il pourrait aussi penser aux auditeurs fatigués d'entendre la même ritournelle depuis des années.