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CHRONIQUE PAR ...

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Cosmic Camel Clash
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 7.5/20

LINE UP

-Zoltán Farkas
(chant+guitare)

-Tamás Schrottner
(guitare)

-Szabolcs Murvai
(basse)

-Jozsef Szakacs
(batterie)

TRACKLIST

1)Rat War
2)Nothing Left
3)What Dosen't Kill Me...
4)Revenge to All
5)Love and Live
6)I Can See You
7)I Got It All
8)New Life
9)Sick of It All
10)It's Up to You
11)Envy
12)Scream
13)Breed the Fire
14)Born for Destruction

DISCOGRAPHIE


Ektomorf - What Doesn't Kill Me...
(2009) - hardcore néo metal thrash metal Cavalera tribute - Label : AFM Records



Il y a des noms de groupe qu’on imprime comme ça, pour des raisons diverses, sans jamais se donner vraiment le temps d’écouter la musique. Par exemple Ektomorf a toujours été pour votre serviteur « le groupe de néo qui joue au Wacken », remarquable car seul représentant de son style musical dans LE festoche de heavy / thrash /extrême du monde mondial. Et ils auraient mieux fait de garder ce statut… car maintenant qu’il a fallu se tarter leur dernier album, ils sont devenus « le groupe pénible avec un fanboy de Max Cavalera au chant ». Tu parles d'une évolution.

Zoltán Farkas est en effet un pur wannabe, un de ces musiciens improbables qui ont décidé de copier le style d’une de leurs idoles à outrance en laissant toute notion d’intégrité et de crédibilité au placard. C’est bien simple : à part le grain légendaire, tout y est. Non seulement le placement des hurlements est reconnaissable à la première microseconde, mais les légendaires textes à trois mots du père Maxou y sont aussi. On en reste comme deux ronds de flan mais les faits sont là : Zoltán beugle des « no respect, no regret » ("Rat War ") et des « you never will be what you cannot be » ("Envy") en suivant scrupuleusement le modèle de son chanteur préféré, à l'inflexion près. Ce mimétisme envahissant rend très difficile l'appréciation de la musique d'Ektomorf en tant que globalité, mais après un nombre conséquent d'écoutes on parvient tout de même à en dégager les éléments essentiels. A savoir que le son est très gros, que l'efficacité core est au centre du jeu et que tout ça est vraiment ennuyeux.

La production de What Doesn't Kill Me… est en effet un rouleau compresseur, un mur de violence ultrasaturée qui fait particulièrement mal à fort volume. Sorti de cette source de réjouissance légitime, on constate amèrement que ce son massif ne met en valeur que des riffs ultra simplistes et totalement dénués de groove sur lesquels Zoltán fait du Max. Le côté néo ne concerne que quelques titres isolés comme "Revenge to All" qui joue clairement la carte du jump-metal ; trois chansons sur quatre tentent d'avoiner à base de plans bateaux au possible, tous dans la même tonalité et qui donnent l'impression tenace d'être interchangeables d'un titre à l'autre. Il n'y a au final que deux moments qui se détachent de ce bloc d'agression stérile et non fédératrice, et, euh… Disons que quand on est déjà coupable de similitude excessive avec Soulfly, caser un break de guitare sèche et de chants ethniques est plutôt malvenu ("Scream"). Autant qu'inviter le rappeur de Stuck Mojo pour un "Sick of It All" qui aurait pu figurer sur Primitive, en fait.


Mais que c'est pénible ! Totalement dépourvu de personnalité et de groove, ce nouvel album d'Ektomorf n'a que sa production pour lui. On se demande vraiment ce qui a fait sortir les Hongrois de l'anonymat tant il y a de formations un milliard de fois plus talentueuses dans le même genre. Bon, ils ne joueront pas au Wacken 2009, c'est déjà ça.


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