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CHRONIQUE PAR ...

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Ronnie
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12.5/20

LINE UP

-Chris "Ashtrael" Bonner
(chant)

-Martin "Sathonys" Wickler
(guitare+chant)

-Jan Jansohn
(guitare)

-Felix Ü. Walzer
(claviers)

-Till Ottinger
(basse)

-Manuel Steitz
(batterie)

TRACKLIST

1)Heliopolis
2)Devil’s Deal
3)Decline
4)Ground Zero
5)Ghost of a Soul
6)Winterchild
7)Time Is the Fire
8)To Our Ashes
9)Amongst the Vultures
10)Oncoming Storm
11)Throughout the Fields Of
12)Unshaded Grace
13)Grey Whisper
14)Alone in the Dark
(Death Angel’s Shadow) (Bonus)
15)Alone in the Dark
(Soundtrack version) (Bonus)

DISCOGRAPHIE

Phoenix (2009)
In Darkness (2013)

Agathodaimon - Phoenix



Phoenix le ci-bien nommé, voici le cinquième album des Allemands d'Agathodaimon, après cinq ans d'attente et de nombreux changements de line-up dont deux membres fondateurs. Le tout s'apparente à un black metal symphonique et gothique, comme le laisse présager la pochette. Avec quatre nouveaux membres parmi les six depuis le précédent album, il est difficile de pouvoir prévoir comment le groupe a évolué et ce que le Agathodaimon version 2008 nous propose.

Le point fort du groupe est qu'il ne se cantonne pas à un seul style, mais une multitude d'influences viennent enrichir ce Phoenix: même si la prédominance reste entre le black metal symphonique et le métal gothique, on y trouve du chant tantôt black fort agréable rappelant le timbre de Ole Alexander Myrholt (Enslavement Of Beauty), tantôt en voix claire (assurée par le guitariste Martin Wickler). De forts accents pagan qui rappellent Wintersun émanent de "Decline", "Amongst the Vultures" ou encore "Winterchild". Mis à part au niveau instrumental, la voix de Martin y est pour beaucoup dans ce genre de passages qui sont du plus bel effet, mais qui malheureusement tendent de plus en plus à se démocratiser, donc à être trop souvent entendus. On trouve de la guitare acoustique dans "To Our Ashes", "Grey Whisper", ainsi que de nombreuses orchestrations discrètes. Les claviers sont en général créateurs d'atmosphères, les guitares restent fidèles à leur rôle rythmique et mélodique. À l'heure où la course à la rapidité et à la technique fait rage, les instruments n'en font pas des tonnes pour se faire remarquer, mais restent dans l'efficacité. Au final on se retrouve - pour notre plus grand plaisir - avec un seul titre qui comporte des blasts: "Throughout the Fields of Unshaded Grace". Le combo ne tente pas de se diversifier par sa puissance ou sa vitesse d'exécution.

Mention spéciale pour la pochette. Bien qu'entre 2008 et 2009, un nombre de covers pas très agréables visuellement (pour ne pas dire moches) envahissent le marché, celle-ci fait partie des plus belles. Toujours dans les tons bleus, chers au groupe et avec une image qui représente parfaitement le contenu de l'album: la dualité de la brutalité et de la beauté, sans y délaisser un certain romantisme gothique. Le problème de cette galette c'est que tous les ingrédients qui font la richesse des morceaux se retrouvent dans toutes les chansons. On finit donc par s'y perdre, même après un certain nombre d'écoutes. Au final bien qu'intéressant il est difficile de se le passer d'une seule traite, en effet l'album frôle les 73 minutes (les deux bonus compris sinon c'est un peu plus d'une heure). Bien qu'il y ait beaucoup d'idées très accrocheuses, contrairement au dernier Gojira par exemple, ici on a au bout d'un moment la sensation de répétition et qu'avec quelques minutes en moins, le tout aurait été bien meilleur. Certains morceaux se ressemblent, il y a en effet trois profils-types de morceaux: le Agathodaimon version efficace: "Heliopolis", "Ground Zero", le plus gothic: "Oncoming Storm", "Devil's Deal" et enfin celui un peu plus prog: "Grey Whisper", "To Our Ashes". Parti de ce constat on a l'impression de tourner en rond.


Sans être mauvais la surprise du début retombe vite, le tout perd en intérêt et en intensité. Mais tout amateur du genre se doit de poser une oreille même distraite sur cette galette qui renferme quelques très bons moments. On ne peut que reprocher de ne pas avoir des chansons plus longues, et que ces dernières ne développent pas un petit côté progressif voire épique qui serait sans aucun doute du plus bel effet, car Agathodaimon version 2008 renferme un fort potentiel.


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