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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-T.B. :
(chant+guitare+basse+piano)

-L.F.F. :
(batterie+mellotron)

-T.L.A. :
(chant)

TRACKLIST

1) UFO (intro)
2) Silent Night, Alien Night
3) A Song in the Sky
4) Negativiteten Kvelatak
5) The Asteroid Haemorrhoids and the Drunken Sailor
6) Slaves of Mental Distortion
7) Beyond Andromeda
8) Satan (outro)

DISCOGRAPHIE

Flukt (2008)
Sweet Poison (2010)

Angst Skvadron - Flukt
(2008) - black metal - Label : Agonia Records



Vous êtes-vous déjà demandé ce que Darkthrone serait devenu s’il avait continué à faire du black metal après Sardonic Wrath tout en ayant commencé à ingérer un maximum de substances hallucinogènes et en ouvrant ses shakras à d’autres horizons ? Si non, vous feriez bien. Si oui, la réponse pourrait fort bien vous être apportée par Angst Skvadron, escadron du black metal passionné par les phénomènes extra-terrestres et lui-même un peu hors de notre planète.

Tout commence par de grosses basses infrasoniques qui mettront à mal vos enceintes. On appelle ça communément une introduction et ça marche. Elle donne l’occasion ensuite à un riff de s’exprimer. Constatation : pas de blast, un rythme presque groovy et un son qui fait indubitablement penser à Darkthrone période Hate them. Très très froid, douteusement enregistré et… oui, délicieux. Mais il faut quand même sortir bien vite de cette comparaison car Angst Skvadron distillera par la suite des riffs absolument en dehors des standards darkthroniens… quoique, non. Certains sont clairement sous influence directe lorsque la musique se fait plus purement black metal. Par contre, et cette situation a tendance à se répéter fort souvent sur cet album, dès que Angst Skvadron part dans son monde, il fait du Angst Skvadron.
Difficile de rattacher le groupe à un mouvement particulier même si il serait tentant de lui accoler des touches de heavy, mais encore une fois sous acide psychotrope car ce groupe a un mal fou à rester sur Terre avec nous. Toujours les yeux pointés vers le ciel et les étoiles, il attend l’arrivée de ses congénères non terrestres en confectionnant une musique qu’ils comprendront et apprécieront sans aucun doute. Des riffs réellement différents et… issus en droite ligne de la science-fiction. Oui, très étrange description que voilà mais c’est la vérité. Car ces Norvégiens font transpirer leurs influences et leur passion dans leur musique : les petits bonhommes verts. Et c’est inspiré, finalement la chose la plus incroyable dans l’histoire. Tout tient la route et il faut absolument écouter "The Asteroid Haemorrhoids and the Drunken Sailor" pour comprendre cette troupe d’allumés du ciboulot. Un riff complètement improbable, des sons tarabiscotés, un passage trip-hop et du bon mellotron. Des fous, mais des bons fous.


Au final un album fort délectable auquel on peut reprocher sa très courte longueur (une trentaine de minutes) et un caractère « délire à nous » très présent, mais néanmoins absolument pas exclusif à des personnes tierces, en général. Car une chanson comme "Slaves of Mental Distortion" peut rebuter. En tout cas, une très très forte personnalité. Bip bip (oui, il faut parler leur langage, ça veut dire « Bravo »).


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