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CHRONIQUE PAR ...

6
Lord Henry
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 12/20

LINE UP

-Andrea Dätwyler
(chant)

-Sandro d'Incau
(guitare)

-André Leuenberger
(guitare)

-Alex Seiberl
(claviers)

-Emilio Barrantes
(basse)

-Ronnie Wolf
(batterie)

TRACKLIST

1)Introduction
2)The Edge of Infinity
3)Sons of the Wind
4)Who you Are
5)Out
6)Song for you
7)Together
8)The Power of Love
9)Words Unleashed
10)Emocean

DISCOGRAPHIE


Lunatica - The Edge Of Infinity



Quelque part entre le hard-rock mélodique traditionnel et le metal symphonique, Lunatica représente la Suisse dans le créneau des groupes à chanteuse. Et histoire de mettre toutes les chances de leur côté, ils se sont acoquinés avec les compositeurs pop du moment : Carl Falk et Sebastian Thott, responsables de bien des maux envers l'humanité avec Westlife ou encore Britney Spears. Le fondement reste rock, voire heavy-metal, mais la touche pop sucrée est indéniable dans des mélodies aisées et la non-utilisation systématique des guitares au-delà du troisième fret.

Une introduction narrée nous invite à un voyage gnagnagna dans l'infini blabla. Encore un. "The Edge Of Infinity" ouvre grand sur un metal symphonique typé Nightwish, double grosse caisse pendant le refrain, mais doté d'un refrain déjà bien pauvre. Les orchestrations sont réussies cependant, à défaut d'être originales. Le reste sera moins virulent, passé ce coup d'éclat, mais tournera toujours plus ou moins autour du même pot. Des choeurs s'invitent sur "Sons Of The Wind", une boîte à rythmes détonnante sur "Out !", rendant le tout assez épique, et au besoin, intimiste. Les ballades "Who You Are" et "The Power Of Love" dégoulinent de miel et de confiture, et pourraient faire en radio une bonne concurrence à Evanescence. C'est là leur seul point commun, les deux groupes n'évoluant pas réellement dans la même catégorie.

Il faudra attendre un "Together" heavy et rapide, entrecoupé de breaks acoustiques - pour une fois pas de trop - pour trouver un soupçon d'originalité à Lunatica. Une chanson moins formatée, plus construite, certes toujours sans l'ombre d'un solo mais plus ambitieuse, et cela paie. Idem pour "Emocean", chantée en duo avec Oliver Hartmann (souvenez-vous, At Vance, Avantasia...), long et ultime titre à mi-chemin entre le mid-tempo hard FM, le heavy-metal et la ballade folk. Les deux voix se marient étrangement bien et constituent un échange vocal masculin / féminin clair et cristallin dont il est rarement question dans le style - qui préfère opposer le growl au lyrique. La voix d'Andrea Dätwyler est assez commune mais sert les compositions pop déguisées des mercenaires avec la justesse nécessaire. Quant aux musiciens... Hormis quelques riffs hargneux bien envoyés et les effets orchestraux d'Axel Seiberl, pas grand chose de concret à se mettre sous la dent. Un disque pour initier les poppeux au rock.




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