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CHRONIQUE PAR ...

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[MäelströM]
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 11/20

LINE UP

-Watt White
(chant)

-Vin Alfieri
(guitare)

-Rich Liegey
(basse)

-Ant Cee
(batterie)

TRACKLIST

1)Never Going To Kill Us
2)No Name
3)The Beating Of Your Life
4)Violencer Part II
5)They Were There
6)Dreams
7)House Aflame
8)Effigy
9)Rachel's Day
10)Murder To The Mattress
11)

DISCOGRAPHIE


The SmashUp - Being And Becoming
(2007) - rock punk - Label : Warcon



Enième groupe de modern-rock à la sauce MTV, the SmashUp s’est déjà rendu célèbre outre-atlantique par une participation remarquée au Gigantour 2006 en première partie de Megadeth. Le groupe nous envoie donc ici son premier album, le concerné Being and Becoming, pourtant sorti chez eux depuis 2005. Ce qui nous permet un peu de recul sur le groupe.

Pour résumer la musique que the SmashUp nous livre sur Being and Becoming rien de plus simple : prenez les bases du modern-metal étatsunien, saupoudrez d’une pincée de punk à la NOFX, d’une goutte de l’esprit déluré et chaotique de System Of A Down, touillez avec un zeste du neo-emo de My Chemical Romance, concassez à la production clinquante et métallisée d’Offspring, ajoutez-y beaucoup de sel : vous obtenez the SmashUp ! Immédiatement on capte la rage qu’y met le groupe et notamment son chanteur Matt White qui, s’il en rajoute ans le glaireux, fait son possible pour atteindre des graves qu’il désespère de pouvoir aborder tranquillement. Qu’à cela ne tienne, écoutons-le souffrir. Après tout, c’est le but de l’emo, non ?

Mais attention, chez the SmashUp, les influences emo ne se ressentent que dans la musique. Dans le texte, point d’amour perdu, point de nostalgies, de statues et de gotheries futiles. Preuve en est, cette petite explication qui parle d’elle-même : We deal with the important issues that life is really made up of: «Loneliness, suicide, addiction, disorders, fear, abortion, religion, and contemplation of life, death, and the meaning behind our existence. We try to put a positive spin on these things and show that anything can be overcome.» Et c’est plutôt un bon point que cette idée de vouloir écrire sur d’autres themes que ceux maintes fois ressassées qui préoccupent généralement ce type de groupes (bon, cela ne veut pas non plus dire que les textes sont phénoménaux).

Alors pour déposer ses textes, the SmashUp tente de broder des refrains qui tuent. Celui de “House Aflame” est par exemple tout ce qu’il y a de plus typique – mais le groupe réussit, on ne sait trop comment, à rendre intéressante cette banalité qui n’est pas sans charme juvénile. Les pistes violentes sont souvent d’un goût douteux mais une petite partie d’entre elles sait se réinventer pour donner du fun et un peu de dance dans le mix souvent brouillon de l’emocore (la démonstrative “The Beating of Your Life” est à ce titre une introduction parfaite). Bien sûr cela rate souvent également. Le plutôt médiocre “Effigy” paraîtra pourtant dans la bande-son originale du film Saw III ; ce qui sera également le cas de leurs frères de labels Opiate For the Masses. Si faire une B.O. était un gage de qualité, ça se saurait depuis un moment.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser à la première écoute, le groupe a un peu plus de demi-mesures que prévue – et arrive parfois à écrire des morceaux décalqués et haletants comme “No Name” qui n’est pas sans rappeler du System of a Down dernière période. Influences qu’on retrouve également sur l’introduction de “Violence Part II” qui virerait limite thrash s’il n’y avait pas tant de gémissements. Le disque montre un groupe en forme qui semble avoir plus de connaissances musicales que ce à quoi on pouvait s’attendre. Ce qui ne les empêchera pas de graver une atrocité telle que “Rachel’s Day”, dit aussi la syncope vu par quatre mongoliens.


L’avantage des groupes de cette vague se résume souvent à une excellente production, qui rend le final (même s’il est creux) pêchu et racé. Ici pourtant, the SmashUp ne se repose pas là-dessus et heureusement pour eux, chaque instrument a été pensé dans une optique précise pour que les guitares d’Alfieri donnent l’avantage mélodique sur laquelle se posera la basse ultra-métallique de Liegey. Energie et influences punkistes, le groupe choisira pourtant de terminer par une ballade toute en retenue, la jolie “Murder to the Mattress” qui montrera les limites vocales de White. Limites compensées par le jeu compact et (s’il n’est pas très recherché) homogène des trois gus de derrière, qui arrivent à rendre leur Being and Becoming moins futile qu’on aurait pu le penser.


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