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CHRONIQUE PAR ...

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Blackmore
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 8/20

LINE UP

-Steve Howe
(guitare)

-John Wetton
(chant+basse)

-Carl Palmer
(batterie)

-Geoff Downes
(claviers)

TRACKLIST

1)Don't Cry
2)The Smile Has Left Your Eyes
3)Never in a Million Years
4)My Own Time (I'll Do What I Want)
5)The Heat Goes On
6)Eye to Eye
7)The Last to Know
8)True Colors
9)Midnight Sun
10)Open Your Eyes

DISCOGRAPHIE

Alpha (1983)
Spirit of the Night (2010)
XXX (2012)
Gravitas (2014)

Asia - Alpha
(1983) - rock prog - Label : Geffen Records



Le nom d’Asia doit sûrement vous dire quelque chose… mais si! Réfléchissez un instant. Non toujours rien ? Pourtant, je suis sûr que les amateurs de Yes n’auront pas manqué le fait que Steve Howe quitta son groupe pour aller fonder Asia avec quelques potes. Ça vous revient ? Très bien. Alors tout d’abord, qui sont ses copains ? Et bien ce ne sont pas des manchots ! Voyez plutôt : Carl Palmer (!), John Wetton (!!) et Geoff Downes (participation à Drama de Yes et claviers du groupe The Buggles lors du hit planétaire Video Kill The Radio Star, vous avez tout de suite moins la banane hein les cocos)… On a vu pire comme line up. De nos jours un groupe pareil serait sans aucun doute estampiller du logo « Featuring Carl Palmer and John Wetton from King Crimson (file under progressive rock) » histoire de faire saliver le badaud. Un petit coup d’œil sur la pochette nous indique que nous avons droit à du 100% Roger Dean AOC et l’on se prend tout d’un coup à rêver au disque majeur !

Mais avant toute chose on vérifie la date… oui mon bon monsieur, c’est important ! Vous connaissez la règle non ? Dans le prog, on vérifie TOUJOURS la date. Histoire de voir que ça n’a pas été fais au début des années 80. Pourquoi ? Deux raisons principales. Déjà parce que 80’s signifie souvent en langage courant : « production faite avec les pieds ou alors par un sourd ou plus communément par un nain sourd, manchot et idiot » mais surtout, c’est là que ça nous intéresse vraiment, c’est synonyme de virage a 180° des groupes prog vers de la pop parfois (souvent ?) douteuse. Et oui Asia comme pas mal de groupe prog de l’époque (a l’exception du mouvement neo-prog ou de groupes moins connus qui étaient en train de crever la bouche ouverte) lorgne sournoisement vers notre grande amie la vicieuse pop.

Pour autant, je n’ai jamais renié le coté pop de certaines formations, au contraire. Par contre, j’aime déjà moins quand ça sent le sapin du genre :
«-Hey Steve, ça faisait longtemps que je ne t’avais pas vu ! qu’est-ce tu deviens, t’as des projets en cours ?»
«-Ben écoute, la j’hésitais entre me planter un clou dans la main ou continuer de faire le mariole dans Yes.»
«-Et ben écoute, j’ai un super plan thunes à te proposer. Un projet pop qui devrait te plaire...»
Asia était né. (Je tiens à préciser que ce petit dialogue est purement fictif, tout lien avec une quelconque réalité serait purement fortuit. Aucun musicien de Yes n’a été blessé pendant l’écriture de ce passage.)

Alors est-ce que notre règle des 80’s s’applique dans ce cas précis ? J’ai peur de devoir répondre par l’affirmative. Loin de moi l’envie de vouloir casser pour le plaisir… mais là le coté pop est tout de même majoritaire et à la limite de l’écoeurement ! Pourtant, Asia ne s’est jamais caché du coté commercial de leur musique et le revendique même. Vous avez sans doute déjà une idée de la sauce que propose le groupe. De la pop type des 80’s (avec rythmique linéaire et mal produite, des refrains limites débilisants, les horripilants « claquements de la main samplé » et surtout des mélodies bien trop convenues pour être honnêtes) et des lichettes de prog (lorsque Steve Howe se réveille, par exemple, mais c’est aussi rare qu’un bon jeu sur X-Box).

Le début du disque suit donc ce schéma. C’est lisse, c’est calibré et sans âme. Heureusement, certains morceaux légèrement plus prog qui s’étaient cachés derrière le rideau du Bigdil se décident enfin à sortir de l’anonymat. Le disque devient donc audible (encore que) à partir du cinquième titre ("The Heat Goes On"). Moins linéaire et plus intéressante (il y a même un petit passage instru sur The Last To Know), la formule présentée ici est déjà plus acceptable pour l’amateur. En fait, il y a un certain potentiel ici ("Open Your Eyes")… mais dans le genre pop prog, Asia ne joue pas (du moins avec ce disque) dans la même catégorie que des groupes comme Saga ou It Bites. Reste qu’il s’agit ici du deuxième disque du groupe et tout le monde semble le considérer comme une œuvre indispensable (je ne comprends pas…je ne comprends pas) !!! Ne connaissant pas le reste de la disco du groupe, j’ose espérer qu’il s’agit là de leur moins bon opus ! J’espère que j’ose bien.


Bon vous l’aurez compris au travers de cette chronique objective (si si !), Asia ne propose pas une musique des plus enthousiasmantes ! Alpha n’est donc pas forcément un album conseillé, je dirais même qu’il est plutôt hautement déconseillé de s’approcher du disque. Comme il est déconseillé de tomber sur TheDecline01 un samedi soir dans une forêt noire, le sang encore dégoulinant de sa fraîche victime, la mère de Bambi.


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