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CHRONIQUE PAR ...

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Cosmic Camel Clash
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 11/20

LINE UP

-Rob Rock
(chant)

-Roy Z
(guitare)

-Ed Roth
(claviers)

-Aaron Samson
(basse)

-Reynold "Butch" Carlson
(batterie)

TRACKLIST

1)Titans of Speed
2)I’m a Warrior
3)Fly Away
4)Hearts on Fire
5)Sons of Thunder
6)Never Give Up
7)Change of Heart
8)Dark World
9)Winds of March
10)Only Love Can Save Me Now
11)Tears That I Cry
12)I Believe in Love

DISCOGRAPHIE


Driver - Sons Of Thunder
(2008) - heavy metal hard FM - Label : Metal Heaven




Roy Z, l'homme qui est partout. Quand il n'est pas en train de produire The Dark Ride d'Helloween, Time To Be Free d'Andre Matos ou de relancer les carrières solo de Bruce Dickinson et Rob Halford, on le trouve en train de prendre la scène d'assaut avec Downset ou en train de taper des soli en guest avec W.A.S.P. Infatigable ! Mais s'il s'acoquine également avec Rob Rock depuis l'album Rage Of Creation, c'est parce que les deux hommes se connaissent de longue date : en effet, Driver est un projet qui ne date pas d'hier mais bien de


Sons Of Thunder est un album avec Rob Rock au chant, donc pas franchement orienté hardcore/fusion. Comme à sa grande habitude le bonhomme pose sa voix puissante et haut perchée sur un heavy-metal gentillet et blindé de mélodies, tirant très fortement sur le FM. Que les fans d'Impellitteri ne ruent pas dans les brancards : si Roy Z place régulièrement les soli très techniques dont il a le secret - son style est d'ailleurs reconnaissable en une microseconde, ce qui est très fort pour un guitariste n'ayant jamais eu de place fixe dans un groupe reconnu -, on est très loin des cavalcades ahurissantes du bon Chris, shredder impressionnant s'il en est. Driver pratique un heavy poli qui s'excuse après avoir éternué et dont les quelques accès d'agressivité sont très ciblés : un riff un peu méchant pointe le bout de son nez sur l'intro "Titans of Speed" ? Qu'à cela ne tienne, on le cantonnera dans son rôle d'accroche. Chaque passage un peu plus burné sur Sons Of Thunder a cette fonction : faire taper du pied en attendant que le ton se calme brusquement et que les nappes de clavier passent au premier plan, rendant le tout très accessible ce qui n'est pas étonnant vu que la prod est très

Qu'importe après tout, de nombreux disques de rock mélodique s'en sortent très bien sans méchanceté grâce à des mélodies très accrocheuses et des refrains fédérateurs, cheveux aux vents, pied sur le retour. De ce point de vue les Driver essayent très fort : chaque titre comporte son refrain à stade où Rob fait péter les notes aiguës, les chœurs et le vibrato épique. Ils essayent tellement fort que ça en devient difficilement supportable en fait, car les refrains en question n'ont rien de particulièrement exceptionnels… et que tout technique qu'il est, Rob Rock finit par donner des envies de meurtre. Le vocaliste ne module absolument jamais son chant et ne fait passer AUCUNE émotion : qu'il chante l'amour ou bien la guerre c'est kif kif, et on se surprend à regretter les chanteurs de trve FM, ceux qui minaudent tellement qu'on à l'impression de se transformer en collégienne humide rien qu'en les écoutant. De plus Sons Of Thunder se révèle assez linéaire : même si les arrangements varient (un peu de clavecin sur "Fly Away", des nappes electro sur "Dark World") le propos reste constant. A part le speed "Sons of Thunder" et l'immonde faute de goût "Change of Heart", relecture en musique d'ascenseur de la power-ballade chantée par Dickinson sur Balls To Picasso, on ne peut pas dire qu'un titre se détache clairement. Au contraire on a surtout l'impression d


Tout ça est donc bien plat. Roy Z ne nous avait pas habitués à participer à une musique aussi convenue et dénuée d'intérêt, et on se dit que Driver aurait tout aussi bien pu garder son statut de projet avorté. Et le choix de la maison de disques d'envoyer des cds promos où la fin des titres est systématiquement tronquée (avec des fade out incongrus) n'aide pas à apprécier le tout : ben oui, parfois les outros c'est imp


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