2479

CHRONIQUE PAR ...

15
Flower King
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Tommy Karevik
(chant)

-Johan Liefvendahl
(guitare)

-Andreas Söderin
(claviers)

-Andreas Blomqvist
(basse)

-Johnny Sandin
(batterie)

TRACKLIST

1)A New Beginning
2)There and Back (Overture)
3)Welcome to Mercy Falls
4)Unbreakable
5)Tears of a Father
6)A Day Away
7)Tears of a Son
8)Paradise
9)Fall in Line
10)Break the Silence
11)Hide and Seek
12)Destiny Calls
13)One Last Goodbye
14)Back in Time
15)The Black Parade

DISCOGRAPHIE


Seventh Wonder - Mercy Falls
(2008) - mélodique metal prog - Label : Lion Music




Mercy Falls … oui, faut avouer que le nom sonne bien. Court, racé, gentiment pompeux, témoignage d’un groupe prêt à mettre les choses au clair : ça devient sérieux, il va s’agir de frapper un grand coup mais sans pour autant se prendre la tête. L’ambition faussement décomplexée, en quelque sorte. Une carte à jouer qui peut faire la différence, et Seventh Wonder sait en faire un bon atout...



En effet, quand on tape dans le concept-album, c’est qu’on estime avoir quelque chose à dire, sur le plan musical autant que narratif. Sur ce dernier, pourtant, pas sûr que l’originalité soit au rendez-vous. Très sommairement : victime d’un crash en voiture, un homme se retrouve plongé dans le coma pendant une longue période et ne peut communiquer d’aucune manière avec son environnement. Ce qui n’empêche que ses sens, et surtout son esprit, soient toujours en éveil, et tout au long des soixante-treize (!) minutes de Mercy Falls nous suivrons ses états d’âme et en apprendront un peu plus sur la ville éponyme, laquelle referme de lourds secrets… c’est du déjà-vu, avec des textes sommaires mais pas désagréables. On reprochera tout de même un twist final en mousse et une tendance à vouloir tirer la larme dans les ballades, mais le concept n’empiète presque jamais sur l’aspect musical et l’écoute du disque d’un bout à l’autre n’est pas décourageante.

Car musicalement, justement, c’est une autre affaire ! Passée l’intro/instru obligatoire dans ce genre d’exercices, arrive un tir groupé de torpilles qui regroupent tout ce qu’il y a de bon à prendre dans le métal prog. Production béton et exécution sans faille, bien sûr, mais aussi chant expressif sans être excessif, sections instrumentales complexes mais suffisamment variées pour retenir l’attention, et surtout – surtout ! – des refrains à tomber par terre. S’il y a bien une chose qu’ont compris nos Suédois, c’est que faire du progressif n’interdit pas d’être accrocheur, et ils ne se privent pas d’appliquer la leçon. Ça démarre très fort avec "Welcome to Mercy Falls" qui plante le décor avec l’aisance des champions : mélodies omniprésentes, arrangements bienvenus, groupe en confiance, tout ça fait plaisir à entendre. Plus tard on se délectera du refrain exceptionnel de "Paradise" que l’on s’imagine déjà hurler à gorge déployée en compagnie du groupe sur scène. Putassier ? Peut-être, mais c’est tellement bien fait qu’on n’en a cure.

Bref, le refrain qui tue est le point fort du groupe. C’est parfois même impressionnant quand ils se lancent dans des parties vocales qui partent dans tous les sens mais qui semblent complètement évidentes à l’oreille, comme sur "Unbreakable" ou l’expéditif "A Day Away". Bref, un vrai régal pour les sens… pendant la première partie de l’album. Car passé "Fall in Line", les choses ont tendance à s’embourber un peu. Les parties instrumentales apportent moins d’eau au moulin – et elles se font plus nombreuses sur la seconde partie – et surtout l’histoire prend des atours mélodramatiques trop appuyés. Or, Tommy assure comme une bête les sections punchy, mais dès que le groupe lâche la pédale il se met à en faire des tonnes comme pour pallier un manque qui n’existe pas. De ce fait les ballades sont foirées, et le pompon est atteint avec "One Last Goodbye", qui viendrait presque nous tirer les poils du cul pour nous faire pleurer les yeux. Dommage que mon meilleur ami soit Veet.


Au moins les refrains catchy perdurent d’un bout à l’autre ; et c’est cela, en plus d’une ambition affichée et d’une variété constante dans les compositions, qui permettra à Mercy Falls de sortir de la masse toujours grouillante du metal progressif. Cet album, malgré une seconde moitié de parcours plus erratique, a vraiment de quoi séduire ceux qui ne prennent d’habitude pas part aux fantaisies masturbatoires de la communauté progueuse. Prêtez donc l’oreille…


©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 1 polaroid milieu 1 polaroid gauche 1