CHRONIQUE PAR ...
Alexis KV
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
9/20
LINE UP
-José
(chant)
-Frank
(guitare)
-Carlitos
(guitare)
-Jorge Salán
(guitare)
-Quisquilla
(claviers)
-Peri
(basse)
-Txus
(batterie)
-Mohamed
(violon)
-Fernando
(flûte)
TRACKLIST
CD 1
1)Resacosix en Hispania
2)Pijo, cómeme la polla
3)Pachamama
4)Pensando en ti
5)Donde el corazón te lleve
6)Gracias a la sociedad
7)Quijote y Sancho
8)Mari Tormes
9)Molinos de viento (Acústico)
10)El turno de la rosa
CD 2
1)El que quiera entender... (Radio Edit)
2)Man on the Silver Mountain
3)Strange World
4)Whole Lotta Love
5)Ancha es Castilla
6)Concierto para ellos
7)Molinos de viento (Live)
8)Finisterra (Live)
9)El cantar de la Luna oscura (Live)
10)Pensando en ti (Live)
DISCOGRAPHIE
Un disque de Mägo de Oz, c'est toujours une bonne occasion d'empoigner ce dico d'espagnol qui squatte votre étagère depuis le lycée, ou de faire chauffer votre traducteur automatique favori. Quoi qu'il en soit, on trouvera grosso modo les définitions suivantes pour “rareza” — « rareté », « curiosité », ou encore « bizarrerie ». Dans les trois cas, on peut difficilement s'empêcher de penser qu'il y a un peu tromperie sur la marchandise.
Les bizarreries, n'en cherchez pas : à partir du moment où vous savez que Mägo de Oz a fait son fond de commerce d'un mélange entre folk celtico-ibérique et musique rock allant du rock'n'roll à la Chuck Berry à du quasi thrash/speed, avec de petites virées vers le punk bon enfant, vous ne devriez rien trouver de trop insolite. Pour les raretés, n'en cherchez pas des masses : mis à part deux inédits issus des sessions de Finisterra, et qui sont ce qu'ils sont — c'est-à-dire des chutes d'un double album — le reste est plus ou moins trouvable sur divers singles et tributes, et/ou moyennement passionant — à l'exception peut-être de la version live de "Finisterra".
Bref, reste le contenu de base de tout album de B-sides : les curiosités qui n'en sont pas, car déjà possédées par le vrai fan, ou totalement anecdotiques pour l'auditeur occasionnel. À part si ledit auditeur veut constater de ses propres oreilles que Mägo de Oz, malgré sa formule personnelle et bien rodée, peut nous pondre des choses à la limite de l'indicible. Bon, qu'ils massacrent leur propres compositions comme "Donde el corazón te lleve" extrait de l'album solo de José — à qui on a vraiment envie de dire, pour le coup, « mec, des fois, les calmants, ça aide » —, à la limite on peut s'en foutre, mais alors qu'ils se permettent de piétiner Rainbow en compagnie de Doro, ou d'aplatir d'une manière assez improbable "Whole Lotta Love", tout seuls comme des grands, ça passe déjà nettement moins bien. Bref, comment est-ce qu'on dit « remboursez » en espagnol déjà ?