CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
7/20
LINE UP
-Karyn Crisis
(chant)
-Afzaal Nasiruddeen
(guitare)
-Jwyanza Hobson
(guitare)
-Gia Chaun Wang
(basse)
-Josh Florian
(batterie)
TRACKLIST
1)Omen
2)Waking the Dead
3)A Graveyard for Bitches
4)Nomad
5)Politics of Domination
6)Blood Burden
7)Rats in a Maze
8)Secrets of the Prison House
9)Corpus Apocalypse
10)Study in Cancer
11)Exit Catacomb
12)The Fate
13)
DISCOGRAPHIE
Crisis -
Like Sheep Led To Slaughter
Crisis un groupe issu de cette très détruite New York. Avec cinq lascars dans ses rangs, dont une femme en guise de chanteuse. C’est aussi l’idée de départ du groupe que de monter en prêcheuse une personne de sexe féminin sur scène. D’ailleurs heureusement qu’il s’agit d’une femme parce qu’alors que je ne connaissais le sexe de cette mystérieuse chanteuse, je me disais que s’il s’agissait d’un homme il devait lui être arrivé quelque chose proche de la région des couilles dans sa prime jeunesse. Et que s’il s’agissait d’une femme, elle avait quand même bu pas mal de whisky sûrement.
Enfin passées ces élucubrations inutiles mais informantes il faut quand même pencher une oreille ou deux (généralement deux c’est mieux) sur la musique. Et là, c’est le drame. Du hardcore très haché avec un chant féminin. Voilà ce qui convient le mieux à mes yeux. Ca se veut énergique comme le prouve le chant d’écorchée que balance la frontwoman mais le seul problème vient de ces riffs quasi systématiquement syncopés que délivre le groupe. À croire que son salut ne passera que par le haché menu. Personnellement, je ne goûte que très peu à ce genre de création musicale. Peut-être que l’amateur de hardcore sera pour sa part plus excité par ce déferlement continuel, mais l’amateur de mélodique pourra passer son chemin sans même un regard ni une larme. Très peu souvent mélodiques les riffs sont comme dirait l’ami Yoda. Trop peu souvent même. Le groupe pour se démarquer de ces cassures trop fréquentes donne de petits arpèges en friandise aussi. Ma foi ce n’est pas une vilaine idée que voilà. Ça permet de trouver un petit endroit de réconfort dans cet ensemble tellement anti-mélodique qu’il en devient repoussant.
Mais cela n’empêche pas le groupe de souffrir du défaut qui tue. Un chant horrible. Car si vous savez désormais que le chanteur est en fait une chanteuse, vous ne savez pas que son chant est une horreur absolue. Une voix arrachée horripilante et un timbre désagréable au possible. Je ne peux pas. C’est vraiment le genre typique de chant qui fait peur au néophyte, et ce n’est évidemment pas avec celui-là qu’on apprendra à aimer le hardcore. L’autre grand défaut du groupe (ça ressemble un peu à une avalanche à force…) c’est qu’il n’arrive pas à capter l’attention de l’auditeur. Sous des riffs d’une platitude qui n’a de commune que leur (manque de relief… nan je déconne) caractère ultra haché, l’ennui guette en sournois et est prêt à vous happer menu dès que l’occasion se présentera, c’est-à-dire rapidement.
Personnellement je n’arrive pas à accrocher à cette musique. Je suis hors du coup assez rapidement et ce n’est qu’à force d’efforts que j’arrive à suivre ce qui se passe. Je fus fort surpris lorsque je remarquai que la rondelle durait seulement quarante-six minutes. Il me sembla fort que celle-ci fut nettement plus abondante. Mais soit, le temps a décidé de passer plus lentement avec Crisis, acceptons sa funeste et pourtant irréfutable décision. Au final, l’amateur de mélodique n’y trouvera certainement pas son compte tandis que l’amateur d’extrême n’appréciera pas du tout ces sonorités hardcore. Et puis je le répète, le chant est réellement insupportable. Alors peut-être le fan de hardcore sera comblé, mais je préfère passer mon chemin.