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CHRONIQUE PAR ...

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Dexxie
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Olivier Dibling
(guitare+chant)

-Erik Bruderer
(basse+claviers)

-Cédric Lickel
(batterie)

TRACKLIST

1)The Announcement
2)The Choice of Paths
3)Lambs Breeding Monsters
4)Circle
5)Mask Through Wounds
6)Woodland Choir
7)Magnetic Storm
8)Sentences Open
9)Suffering Winds
10)A Stream

DISCOGRAPHIE


Solekahn - The Great Divider
(2004) - death metal black metal prog - Label : Sacral Productions



Deux ans après un MCD plus que prometteur, les Français de Solekahn sont de retour avec leur premier véritable album : The Great Divider. Voyons si le trio aux influences diverses et variées réussit à confirmer la performance fournie deux ans auparavant. Rappelons-le : leur opus Suffering Winds avait connu une critique honorable dans la presse metal internationale. Penchons-nous donc sur cet album et prêtons attention à l'évolution de la formation.

On commence sur l'excellente introduction intitulée "The Announcement", qui montre à elle seule plus de finesse et de qualité de production que le précédent opus. Fait assez marrant : lorsque l'on a écouté l'album en entier, elle s'intègre parfaitement à la réécoute, et peut être interprétée comme une suite du dernier morceau du disque. Le groupe réussit, comme la dernière fois, à faire de leur galette une boucle, un tout, mais cette fois de manière bien plus implicite et efficace. Cette intro porte bien son nom, puisqu'elle annonce une partie de la suite, dévoilant assez rapidement un côté progressif dans la structure des morceaux qui, je ne vous le cache pas plus longtemps, sera omniprésent tout au long de l'album.

Citons "Lambs Breeding Monsters", qui, entre autres, illustre très bien cet aspect important du disque. Un break, surgissant de nulle part au milieu de la piste, rappelle le "Town Theme" de Diablo, et donc accessoirement la piste "Entangled" de l'opus précédent, mais accompagné cette fois d'une basse très jazzy. Ce break, cassant la structure du morceau, déboule sur la dernière partie de la chanson, violente à souhait. Citons également la chanson "Circle", dont la première partie détruit tout par sa violence. La puissance monte, monte, jusqu'à mener à l'apogée de la brutalité, exprimée par de longs hurlements et des blast beats typiques du Black Metal. La voix n'a en revanche pas grand chose de black et tend le plus souvent vers un guttural bien grave.

Une fois de plus, une grande recherche rythmique se fait ressentir, que ce soit à travers les rythmes en eux-mêmes, ou par leurs enchaînements et variations. Les riffs sont souvent comparables (mais attention, pas identiques !) du point de vue mélodique, mais se démarquent énormément sur leurs rythmes, et c'est un des points forts du groupe, point fort qui les distingue du commun des mortels des groupes locaux. Attention, les mélodies ne sont pas mauvaises pour autant, et on retiendra un riff magistral dans la première partie de "Sentences Open". Par ailleurs, un riff du morceau "Circle" n'est pas sans rappeler l'excellent "Flattening of Emotions" du groupe Death.

Certains procédés, parfois empruntés à la galette Suffering Winds, font leur apparition sur l'album : le début de la piste "Mask Through Wounds" contient l'un d'eux, une superposition d'un chant death et de blast beats à la batterie, le tout avec un certain décalage rythmique. Quant à la fin de cette piste, elle nous dévoile quelques craquements. Il s'agit d'un avant-goût de la piste suivante, "Woodland Choir", où l'on entend encore des craquements de bois, comme pour nous signaler que la forêt se réveille... ce morceau montre clairement que la formation n'a pas renié son passé. Soulignons également cette voix toujours très particulière, avec une sorte d'harmonie macabre, comme dans les films, lorsque l'on entend le diable parler.


Le groupe confirme largement sa prestation précédente, en nous servant ici une bonne heure de brutalité progressive et intelligemment ficelée. De plus, la production jouit cette fois d'une qualité tout à fait honorable. On regrette une violence un tantinet trop présente, le groupe n'exploitant que très peu un talent pourtant visible pour sortir des passages calmes vraiment agréables. Mais Solekahn reste avant tout un groupe de musique extrême, et son but n'est donc pas de nous faire danser la salsa !


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