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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Ed Zeppelin
(chant+guitare)

-Trint Eastwood
(chant+guitare)

-Big Jim
(basse+chant)

-Daff Lepard
(batterie+chant)

TRACKLIST

1)Authority Freak
2)Deadly Prank
3)The Boy Who Had No Name
4)Falling Back in Time
5)Lifetime Bus Stop
6)Dictionary Man
7)She Is Quite a Number
8)Ninja Pebble

DISCOGRAPHIE


Uncommonmenfrommars - Longer Than An EP, Shorter Than An Album
(2008) - rock punk - Label : Autoproduction



Les Uncomonmenfrommars avaient été quelque peu discrets depuis la sortie de Scars Are Reminders. Cet album avait laissé entrevoir une migration de style vers quelque chose de plus mélodique et plus sérieux voire … metal (à prendre avec des pincettes, le groupe restant tout à fait punk rock). Ce nouvel EP/album (le titre n’aidant pas à savoir ce dont il s’agit réellement) doit apporter la réponse à la question que tout le monde se pose : Les Uncommonmenfrommars ont-ils vécu un épisode passager ou s’agit-il d’une véritable nouvelle orientation ?

L’ouvreuse "Authority Freak" pose d’emblée la réponse. Il s’agit bien d’une nouvelle orientation. Et notez bien le terme orientation car nous ne sommes en aucun cas en présence d’une révolution de style. Les Français font toujours du punk rock mélodique, que l’on soit bien clair sur la question. Mais il est indéniable qu’ils sont sortis de cette mouvance californienne happy happy. Ils ont désormais le propos plus aiguisé et une patte musicale plus marquée. D’ailleurs, il faut tout de suite remarquer que cet "Authority Freak" est un condensé de tout ce que sait faire la troupe. D’ailleurs, je laisserai Ed (guitare, chant) lui-même résumer la chanson dans son interview d’Octobre dernier : « Le premier morceau du EP qui va sortir, c'est un morceau un peu ... je ne vais pas dire punk-rock progressif mais en gros déjà le morceau fait 4 minutes, c'est beaucoup trop long pour un morceau de punk-rock. Donc c'est qu'il se passe plein de trucs dedans. Il y a une partie un peu ... enfin bon, il y a plein de trucs, j'aime vachement ce morceau. Il est un peu bizarre. Ca fait un peu progressif.»

À peu près exactement ce qu’il se passe sur cette extraordinaire première chanson. Extraordinaire, le mot est lâché. Et un autre va être lâché : probablement la meilleure chanson du groupe. Rien que ça. Quoiqu’il en soit on sent que les Uncos incorporent une plus grande richesse à leurs compositions. Il y a plusieurs couches et des variations bien senties. Le reste ne sera pas dans la même veine. Il y a des titres plus punk rock classiques comme "The Boy Who Had No Name". On retrouve aussi les refrains en chœur qui ont fait la réputation du groupe, peut-être moins présents toutefois. Vous entendrez aussi de la pop quasiment avec "Lifetime Bus Stop". Et il y a aussi toujours une chanson plus légère en la personne de "Ninja Pebble". Impossible en tout cas de ne pas reconnaître Uncomonmenfrommars, tout comme il est indéniable que le groupe évolue. Pour le mieux. Bref, les Frenchies ne déçoivent absolument pas avec cette galette à moitié EP à moitié album.

Cela fait dire que l’impatience guette à entendre un véritable nouvel album de leur part. Avec plus de "Authority Freak" ? Oh que oui ! Peut-être que les fans les plus punk rock ne seront pas contents, mais au niveau musical ce serait incontestablement un progrès. Retour au présent. Autre chose frappe sur ce cd. Ce sont les propos tenus par le groupe. Ils sont étrangement désabusés. En effet dans toutes les chansons on a une référence à une sorte de mécontentement, de mal-être. Les Uncos vieilliraient-ils aigris ? Probablement. Ont-ils plus de choses à dire ? Plutôt. Ca rassure aussi sur leur motivation intacte et sur leur enthousiasme, moins adolescent du coup, mais indubitablement présent. Cela leur réserve sans doute encore quelques années d’inspiration. Mais pour nous dans le temps présent, on ne peut que ressentir une sensation étrange, que le groupe a changé d’état d’esprit. Fini donc les préoccupations adolescentes (quoique certaines paroles, notamment celles de "Dictionary Man", restent un peu naïves).


Au final, clairement une réussite. Une fabuleuse première chanson, un vaste panel de styles explorés, toujours dans la veine punk rock et une réjouissance auditive constante sur les 28 minutes de l’EP/album. C’est donc un bravo qui est encore une fois adressé aux Ardéchois les plus célèbres de la scène punk rock française. Et surtout, vivement un vrai album, avec plus de matériel.


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