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CHRONIQUE PAR ...

5
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 10/20

LINE UP

-Rolf Munkes
(guitare)

-Stefen Berggren
(chant)

-Chris Heun
(basse)

-Mike Terrana
(batterie)

TRACKLIST

1)The Faint Distant Bell Ring (Intro)
2)Deadringer
3)The Last Man Standing
4)Take Me to the Other Side
5)Hero
6)Line of Fire
7)Burden
8)Miracle Baby
9)Rock'n Roll Life in Hellsinki
10)Let Me Give My Lovin'
11)Razor Blues

DISCOGRAPHIE

Deadringer (2007)

Razorback - Deadringer
(2007) - hard FM - Label : AOR Heaven



Razorback en est déjà à son troisième album… mazette, que le temps passe vite, hein ? Groupe allemand, mélangeant heavy metal et hard mélodique (comme souvent sur les albums du label AOR HEAVEN), Razorback a vu en ses rangs l’actuel batteur de Rage et Silent Force, André Hilgers, sur le deuxième album, Criminal Justice. Et André Hilgers est aujourd’hui remplacé par, devinez qui ? Mike Terrana, bingo !

Quitter Rage pour se retrouver dans des groupes de heavy de troisième division comme Masterplan et Razorback… bon, pourquoi pas ! Gageons que Mike Terrana assurera juste l’intérim, comme à son habitude. Son jeu fluide et technique se reconnaît surtout sur les titres les plus heavy comme "The Last Man Standing". Sinon, on ne peut pas dire qu’il soit placé exagérément en avant et c’est tant mieux, rien à voir avec les concerts actuels de Masterplan où là, ça tournait vraiment au ridicule ! Quant au chanteur, Stefan Berggren, on a du mal à croire qu’il ait fait parti de The Company Of Snakes, le tribute-band à Whitesnake, tellement sa voix est éloignée de David Coverdale, à l’inverse de Jorn Lande. Sûr, il chante bien, sauf quand il tire un peu trop dans les aigues, comme sur le titre d’ouverture "Deadringer".

Sinon, que dire ? Deadringer alterne compos métalliques et rock mélodique, sans que l’auditeur y trouve quelque chose à redire… voire quelque chose à dire tout court ! En effet, rien ne restera en tête, la faute à l’absence de refrains mémorables et de riffs décapants, les gros points faibles du disque ! Reste les moments les plus calmes, sur lesquels Stefan Berggren peut faire valoir son bel organe ("Miracle Baby", "Let Me Give My Lovin’"). Le guitariste en profite également pour placer quelques plans plus subtils, de même qu’il peut sortir quelques bons riffs hard rock quand il veut bien s’en donner la peine ("Razor Blues", où les gémissements du chanteur font penser à David Coverdale cette fois).


Tout cela est-il suffisant ? Tout dépend des goûts de chacun. Deadringer est plus varié qu’un album de heavy allemand lambda, mais ce mélange de heavy et de hard mélodique rate un peu sa cible pour le coup.


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