CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
11.5/20
LINE UP
-Adam “Baryla” Brylka
(chant)
-Lech “Blackpitfather” Smiechowicz
(guitare)
-Krzystzof “Pistolet” Pistelok
(guitare)
-Tomasz “Walec” Walczak
(basse)
-Piotr “Pienal” Peczek
(batterie)
TRACKLIST
1)24/7
2)Paranoico
3)Hunger
4)Firebolid
5)One Minute Queen
6)Between Two Hearts
7)Killed by Permission
8)Black is Black (Suicidal Note)
9)Room no. 2
10)Burden of Faith
11)Mental Slave
DISCOGRAPHIE
Petite présentation rapide de Horrorscope. Groupe aimant l’astronomie comme le laisse suggérer son patronyme, Horrorscope est comparé à Testament, Overkill et Exodus. Bref, on ne réfléchit pas très longtemps quand à se demander dans quel genre officient ces Polonais: du trash… hein? Ah ok, on me souffle thrash, au temps pour moi. Passée cette stupide précision, il va falloir décortiquer ce que nos chers Polaks ont à proposer. Qu’ont-ils dans le bide en gros?
Ma foi, tout de go, je sortirai bien un: « une bonne bouffée de thrash ». Hum… Ok, c’est un peu léger mais le 24/7 qui inaugure l’album ne fait pas dans la dentelle de Millau. C’est graisseux et ça laisse poindre de la rythmique bien lourde et un chant bien beuglard. On nage en plein thrash des familles en bon respect des codes aussi surprenant cela peut-il paraître venant de la part d’un groupe de Polonais plutôt habitués à bourriner dans le metal de la mort à tout va. Mais bien vite on sent qu’il y a quelque chose d’autre derrière tout cet attirail thrash. En tout cas ça m’a sauté à la gueule immédiatement. On entendrait presque du rock. Horrorscope a un feeling rock vachement développé. Il y a ce on-ne-sait-quoi de bon vieux rock dans les compositions du groupe. Peut-être vint-ce du chant, peut-être des riffs, peut-être de l’esprit général de la musique. Indéniablement ce feeling est là en tout cas.
Ca rajoute une pointe d’originalité et surtout de personnalité. Restons objectif cependant, ça n’est pas la caractéristique principale de la bande et il ne faut pas s’attendre à la révolution. Ca fait quand même plaisir. Et puis il faut reconnaître au groupe qu’il sait prendre son temps pour balancer ses riffs. Ce n’est pas l’avalanche et ce n’est pas inutilement rapide. Au contraire, le fait que le rythme soit très largement supportable permet de bien se prendre dans le melon les rythmiques carrées et version lourdes que distillent les musicos. Ca fait que ça groove pas mal du coup et peut-être trouverons-nous ici la réponse à l’énigme rock qui plane sur les chansons. Par la même occasion la musique d’Horrorscope devient très facile d’accès et se laisse apprécier dès la première écoute avec des riffs très accrocheurs. Impression non démentie par d’autres écoutes. Par contre, levons le voile de la face, la profondeur n’est pas une contrée que les Polonais vont visiter. L’accessibilité a les défauts de ses qualités.
Mais que nenni de tout cela et apprécions cet album pour ce qu’il est: du bon thrash facile avec tout plein de bons riffs et accessible qui saura plaire à tout amateur du genre n’en doutons pas. Et maintenant retirons ce nenni pour passer dans le mode objectif: tout ceci ne mènera pas loin… Et ce n’est de toute façon pas ce qu’on demande à ce genre de CD. La pondération subjective de ces éléments laissera dire qu’au final c’est un excellent moyen album. Explication: cette galette n’apporte rien au moulin à part ce chti côté rock mais elle n’apporte rien de mauvais. Donc vous la prendrez si vous vous sentez très thrasho. Et si vous ne l’êtes pas, vous aurez sûrement d’autres albums auxquels donner vos deniers avant d’arriver à celui-ci.