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CHRONIQUE PAR ...
Wineyard
Cette chronique a été mise en ligne le 11 octobre 2025
Sa note :
18/20
LINE UP
-Pete Mills
(tout)
TRACKLIST
1)
Forbidden
2)
Undead
3)
Queen
4)
Evil
5)
Creeper
6)
Destroy
7)
Nowhere
8)
Alive
9)
Explode
10)
Divide
11)
Step 1
12)
Goodbye
DISCOGRAPHIE
Nowhere
(2024)
The Sweet Kill
- Nowhere
(2024) -
gothique
Cold dark goth post punk wave
- Label :
Young and Cold Records
À part avec les groupes fétiches ayant bercé mon enfance et mon adolescence, je ne fais presque jamais de régression. Il fallait que cela arrive un jour, j’ai délicieusement glissé vers un retour fondateur vers un genre dont l’heure de gloire fut les eighties, et un peu les années quatre-vingt-dix pour être exact et honnête avec moi-même. Une régression délicieuse oui, tellement j’ai mordu à pleines dents à l’hameçon qui m’était tendu par un concours de circonstances heureux. Je surfais gentiment entre le dernier
Paradise Lost
et Rubio, en passant par quelques titres non metal oscillant dans des genres auxquels on peut apposer le terme «
wave
» sans se tromper, quand je suis tombé sur The Sweet Kill. Tombé à double sens, parce que je suis tombé de trente-cinq ans, et j’ai pris un plaisir immense à le faire. Pete Mills est parvenu à créer une véritable alchimie, mêlant habilement la cold wave et le post-punk, tout en conservant par moments une touche rock, et au final avec une modernité assez inattendue au regard des genres musicaux revendiqués. J’ai l’impression que j’en fais trop, là, mais qu’est-ce que j’ai aimé cette régression, ce fut terrible.
J’ai usé de noms qui méritent développement (pour les vieux qui sachent). Nous sommes sur une mouvance Joy Division/New Order, teinté des
Sisters
(pas par la voix, mais par la rythmique parfois), de
Cure
(pareil), de Dead Or Alive, d’un soupçon d’Howard Jones, de touches des Church et de House Of Love et d’une pincée de la folie des Damned. J’en oublie, c’est certain, je les retrouverai dans ma mémoire au fil du temps. Et la modernité ? - me direz-vous avec perspicacité. La modernité se traduit parfois par un son qui ne vient pas du tout d’une cave (oui, les goths, vade retro Satanas, je comprends), par des accents notables de Moby sur le timbre vocal (pas toujours rassurez-vous), de regards vers Placebo sur l’excellent "Explode" (je verrais tellement Molko chanter ce titre). La modernité parait aussi dans l’usage des synthétiseurs et des basses qui frôlent l’électro sans y pénétrer, et dans la clarté de la voix qui habituellement est effacée ou très grave.
L’accent américain assez marqué replacera les nostalgiques hors du Royaume Uni. C’est surprenant, mais californien, loin de là où cela s’est passé, mais Pete Mills a tout compris du genre, de ses codes, de ses faiblesses. Et il a remanié tout cela dans son époque, sans trop en faire, sans compromis. Et cela donne un résultat qui m’a scotché, moi, le boomer bercé par les années de rêve du style ayant vu la naissance des monstres comme les Joy, les Sisters, les Cure,
The Mission
et les
Field
s. Je n’en reviens pas encore, je crois. J’ai écouté "Forbidden" de manière distraite, j’ai levé le nez, ma peau fut parcourue d’un frisson et j’ai voulu comprendre. J’ai écouté
Nowhere
. J’ai compris, enfin je crois. Je vois une certaine lumière que je ne voyais pas dans les illustres références. De la lumière dans la «
cold
», pas possible ! Hmmm… Si. En y mettant une sonorité un peu différente, une voix bien différente, une production différente, mais toujours autant d’obscurité. La définition de l’oxymore.
Je ne vais pas conclure, j’ai toujours été un Jean-Claude Dusse dans l’âme. Succinctement, j’ai été littéralement happé par
Nowhere
, avec une rapidité effarante, comme si j’étais en terrain conquis et pas totalement maître de mon destin. À tel point que je n’écoute que cela depuis deux jours. Un alignement de planètes entre ma réceptivité du moment et ce qui passait à portée de mes oreilles. Ou simplement un besoin d’autre chose, de régression et de modernité à la fois. Toujours est-il que j’ai sombré, comme quand je craque pour un whisky, un achat compulsif géré par mes envies. Compulsif, je crois que c’est le mot idoine. Addictif aussi. Ce que j’espère en secret maintenant que j’ai goûté le fruit défendu à nouveau, c’est que mes écoutes compulsives de The Sweet kill vont me conduire à d’autres découvertes par association…
<a href="https://thesweetkill.bandcamp.com/album/nowhere">Nowhere by The Sweet Kill</a>
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