19970

CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 10 octobre 2025
Sa note : 14/20

LINE UP

-William "Bill" Clove
(tout)

TRACKLIST

1) Ill Omen
2) Reforged
3) Menace at the Door
4) Vengeance of the Axe
5) Vapor and Steam
6) Rally to the Horn
7) Edge of the Precipice
8) An Imperishable Flame
9) Looming Against Wavering Light
10) Against the Shadow of Despair
11) Fell Deeds Awake
12) Fire and Slaughter
13) To Ruin and the World's Ending

DISCOGRAPHIE


Bill Clove - Through Shadow to Fire
(2025) - metal symphonique death metal metal prog néo-classique meurtrier - Label : Independent



Vous savez que vous avez atteint un degré élevé de dépravation lorsque vous commencez à chroniquer des promo de Symphonic/Technical/Melodic Death Metal instrumental d’un projet solo (!!) et qui dure, tenez-vous bien, une heure et vingt minutes. Bonjour, je suis TheDecline01, j’ai quarante-trois ans et je chronique du Symphonic/Technical/Melodic Death Metal instrumental.

Oh je vois vos regards accusateurs emplis de morgue à mon encontre. Je les comprends. Vous avez raison de me juger. Vous en avez d’autant plus l’autorité que la photo promo du gars le montre en short et polo sur une digue en pierres devant un pont. Aucune dignité, aucun respect pour le metal le mec. Un dentiste en plus. Sérieux, que devient le monde ? Que se passe-t-il sur la Terre qui a vu naître et mourir Euronymous, pédéraste prêtre du black metal tenancier d’une boutique underground de metal extrême lui-même underground ? Rien. À vau-l’eau, tout va. Était-ce mieux avant ? Oui, dans ce monde où des énergumènes ne pouvaient pas proposer des œuvres aussi monstrueuses. Et vous savez quoi, je la chronique ici même. Mais quelle mouche ? Sérieux. Je vous dois confessions. Ahem, c’est fort embarrassant… Un peu comme traverser la cour de l’école nu. J’ai… humpf… apprécié. Au point d’en avoir envie sans même devoir le chroniquer.
Cette situation devient gênante. Pourtant réelle. Dans un disque incapable de proposer le moindre riff, les guitares ne sont que successions continuelles d’accords balancés en pâture à la populace qui sera en mesure de ne pas s’en étouffer, et ce durant bien plus d’une heure, j’ai trouvé le salut. Par le clavecin, si cliché speed mélo et si délectable. Gênance niveau 2. Par des claviers orchestraux assez datés, pourtant oui, pourvoyeurs impeccables de symphonies du nouveau monde. Gênance niveau 3. Malgré une boîte à rythmes aisément qualifiable de dégueulasse, la vraie pomme de discorde de l’album s’il y avait quelque chose à changer, encore une fois je plonge dans les abîmes du kiff. Gênance niveau 5. Capable de blasts à la lisière du risible, celle-ci installe le one-man-band dans une optique effectivement teintée de death metal, plus pour la rapidité des rythmiques employées que pour une quelconque agressivité, ne cherchez pas, il n’y en a pas. Mais des mélodies néo-classiques dans tous les sens. Oh ça oui !
En conjugaison avec les clavecins et des structures de compositions inspirées bien sûr de Yngwie Malmsteen ou du Dream Theater de Awake, ça ne peut que conforter l’hypothèse néo-classique à mort. Alors il y a clairement un effet fatiguant à ce déluge incessant de notes de tous les instruments créateurs de mélodies (guitare/claviers donc) créant la sensation (pas que sensation d’ailleurs) d’un solo permanent. Nous autres simples mortels apprécions les riffs car ils donnent un cadre, un motif revenant à intervalle régulier, un phare dans la tempête. Et puis lorsqu’un riff est excellent, c’est un plaisir de le réentendre encore et encore. Fi de ça ici. Bill Clove n’est clairement pas un adepte de la chose. Alors il vous noie. Sauf que le hère le fait bien, salopiaud. Il parvient toujours à trouver un thème qui donne envie de continuer l’aventure absurde. Voyez la longueur de cette chronique, elle déborde de ma moyenne, signe qu’il force à s’adapter à sa vision du monde musical. Nous sommes obligés de nous incliner pour reconnaître qu’il a moult idées, bien que s’exprimant dans un cadre très restreint.


C’est étrange, une part de moi a su dès les premières notes que je kifferai cette abomination. Une sensation. C’est beaucoup, beaucoup trop long. C’est ampoulé et boursoufflé jusqu’à en crever. Il y a des claviers pétés et une boîte à rythmes qui dessert la musique. Mais voilà, vous lisez cette conclusion et constatez à mon corps défendant que oui, kiff… Une musique qui parlera au crépuscule de l’humanité, la lie de l’infinitésimal substrat qui dégouline de l’essorage des neurones. Donc fuyez par défaut, et si vous vous savez honteux et goguenard, alors là oui, venez vous complaire dans les miasmes de la conscience.





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