19950

CHRONIQUE PAR ...

3
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 18 septembre 2025
Sa note : 16/20

LINE UP

-Kenneth Parker
(chant)

-Justin Blake Stubbs
(guitare+basse)

-Jared Moran
(batterie)

TRACKLIST

1) Haze of Morbid Slicing
2) Palingenesis
3) Cudgel of Antimatter
4) Formless Agony
5) Heinous Pulse
6) Necrognosis
7) Antegnosis
8) Nitre and Blight
9) Realm of Debasement

DISCOGRAPHIE


Occulsed - Antegnosis
(2025) - death metal très death - Label : Everlasting Spew Records



Qu’attend-on réellement d’un deuxième album quand le premier fut une réussite ? Qu’il réédite l’exploit ? Qu’il emprunte une nouvelle voie avec autant de talent ? Que le groupe splitte pour devenir légendaire ? Nenni. Que. On attend des titres de chansons plus alambiqués encore.

Je m’explique. Mirez ceux de Crepitation of Phlegethon, une sorte de compilation des mots de plus de trois syllabes les moins courants de la langue américaine. Forcément, les attentes sont hautes, les individus grandissants, acquérant un savoir et une culture additionnels. Las. Déception. Crépitation perdue. Un rapide coup d’œil à la liste de ce qui vous attend montre une récession d’ordre visuelle. Une lecture plus intensive entérine la régression intellectuelle. Ce disque est donc à chier. En voilà une conclusion bien hâtivement jetée, monsieur le chroniqueur ! Et la déontologie ? Le respect du lecteur, celui qui ne paie rien pour se plaindre de la qualité douteuse des opinions ici défendues ? Aux chiottes l’arbitre. Mais vous avez raison, je vous doi(gt)s d’autres explications.
Car cette entrée en matière puérile, fruit des facéties heureuses de votre obligé, masque en fait une paire de mandales. La première fut donnée quatre années en arrière par le premier opus. La deuxième ici même. L’enveloppe n’a pas changé. Un son crade, glauque, morbide. Toujours réminiscence du Cannibal Corpse de Butchered at Birth. Son peu défini, saturations débordantes, appel massif aux basses fréquences. Le chant idoine offre sa part au chien. Terrain connu, terrain conquis. Les compositions, petite évolution. Évidemment rien de révolutionnaire puisque nous nous dévoyons dans les méandres US visqueux du début des années quatre-vingt-dix, pourtant, il semblerait, semblerait dis-je, une perte de vitesse. Ou un recours diminué aux blasts. Ou simplement à la torsion des souvenirs dans un sens entendu.

Antegnosis demeure un album brutal, balançant les blasts en rafales gourmandes. Mais il a l’intelligence de se préserver. Pour faire plus mal, gagner en malsanité. Puis la basse. Mais oui mes amis, la basse, bordel ! Cachée, tapie, loin, au fond et pourtant… cette toile qui se tisse, indispensable et sans laquelle envisager cette musique devient impossible. Socle inébranlable des chansons tout autant que vibrante dans les dernières strates de la production, tout en demeurant étonnante, présente, au sein des riffs écrasants. Voilà une utilisation intelligente. Elle permet aussi de se rendre compte de l’aération inattendue du son de l’album pourtant gangréné de lourdeurs volontaires. Il s’imprègne ainsi d’une ampleur qui fait du bien, plus dynamique qu’attendu, au niveau de l’espéré.


Mission réussie fatalement. Antegnosis fait voyager vers le bas, dans l’inframonde qui nous ouvre ses bras. Que nous dévorons passionnément quand c’est aussi bien fait. Alors oui, la surprise n’est plus là, mais un death aussi dégueulasse et cru, c’est panard.





©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 5 polaroid milieu 5 polaroid gauche 5