Chronique : Echoes of the Extinct Era of Darkness (2025)

CHRONIQUE PAR ...

Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 18 juin 2025

Sa note : 14/20

LINE UP

-Tero Ollilainen
(chant)

-Juuso Lehtonen
(guitare)

-Kalle Hautalampi
(basse)

-Jarmo Jääskeläinen
(programmation batterie)

TRACKLIST

1) Remedy
2) Empathy
3) Era of Darkness
4) Virus
5) Conflict
6) Last Page

DISCOGRAPHIE

Era of Darkness (2025)

Echoes of the Extinct - Era of Darkness

(2025) - melodeath - Label : Inverse Records

Echoes of Extinct est un groupe de melodeath finlandais. Cependant, comme le style l'indique, on est très suédois dans l'esprit. Le quatuor nous présente son premier album intitulé Era of Darkness. Si on n'est pas très loin d'un EP, les qualités du groupe transparaissent suffisamment pour que l'amateur du genre souhaite les découvrir.

Pour un premier album, six morceaux, c’est un peu léger. En cinéma, on appellerait ça un moyen métrage. Cependant, on a droit à trente minutes de musique, la durée d’un skeud de punk-rock en quelque sorte. Au moins, les morceaux se révèlent assez riches. On a affaire à un melodeath assez classique dans sa proposition, tendance deuxième génération (Arch Enemy et consorts). Le tout apparaît assez âpre à la première écoute. Pas de chant clair, pas de claviers. Ici, on est plutôt true, avec quelques accents metalcore, voire prog dans la construction complexe de certaines pistes. Il faut dire que les guitares occupent pas mal le spectre sonore par leurs riffs et leurs leads. Tantôt rythmiques pour tabasser, tantôt mélodiques pour émouvoir, ce sont elles qui dictent le tempo. On remarquera aussi la basse qui sait se faire entendre dans le mix. Le groupe parvient parfois à bien nous attraper avec la complexité d’un "Remedy" ou l’évidence d’un "Virus" qui, après un départ tonitruant, vient jouer avec son ambiance malsaine.

Ce premier effort est de qualité, mais il manque quelques chansons pour pouvoir se faire pleinement une idée. Cependant, Echoes of Extinct démontre déjà un bon potentiel. À suivre, donc, en espérant un deuxième album plus fourni.