19890

CHRONIQUE PAR ...

124
Shamash
Cette chronique a été mise en ligne le 15 juin 2025
Sa note : 16/20

LINE UP

-Florent "Flo Butcher" Pruvost
(chant)

-Sergey « Siarhei » Liakh
(guitare)

-Paul "Pavel Lapkovskiy" Lapkowski
(basse)

-Vladislav Vorozhtsov
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Angel Ochoa
(chant sur 8)

-Paolo Chiti
(chant sur 8)

-Joshua "Josh" Welshman
(chant sur 8)

TRACKLIST

1) Omen Apollyon  
2) Summoning Of Those Who Absorbed 
3) Taking The Shape Of Infinity 
4) In The Name Of Ubiquitous Gloom 
5) Paralyzing The Light II 
6) Absolute Dismal Domain 
7) Smoldering Of Seraphim 

8) His Creation That No Longer Exists 
9) Dominion  

DISCOGRAPHIE


Relics Of Humanity - Absolute Dismal Domain
(2025) - brutal death - Label : Willowtip



Absolute Dismal Domain est le troisième album des Biélorusses de Relics of Humanity, projet formé en 2012 par Sergey « Siarhei » Liakh, qui assume tout : la composition, les paroles, la production, le mixage et le mastering. Pour cette nouvelle livraison, il s’est adjoint les services de nouveaux-venus et grand bien lui en a pris.

Premier venu, le batteur, Vladislav Vorozhtsov, qui, à l’heure où j’écris ces quelques lignes, n’est déjà plus membre du groupe. Pourtant, son travail ici est de qualité. La volonté de la formation de tourner aura cependant raison de l’éloignement géographique et des difficultés inhérentes à la nationalité russe de ce dernier. Il demeurera toutefois une composante importante de cet album de death inspiré, paru en début d’année chez Willowtip.
L'album s'ouvre sur "Omen Apollyon", une introduction inquiétante qui prépare le terrain pour l'assaut sonore à venir. "Summoning of Those Who Absorbed" enchaîne avec une violence implacable, mêlant blasts effrénés et riffs dissonants, créant une atmosphère chaotique et oppressante. Car il faut bien le noter d'ores et déjà, s’il ne devait rester qu’un terme pour évoquer ce disque, ce serait lourdeur. En effet Sergey a cherché à instaurer un climat des plus sombres avec d’innombrables parties à la pesanteur ahurissante. Certes, il y a des parties enlevées avec blasts de rigueur, mais ce qui marquera les esprits, ce sont bien ces écrasants riffs qui vous colleront une claque monumentale. Ils sont omniprésents et viennent apporter une ambiance à la fois froide et implacable. L’on se laisse alors bercer par cette puissance qui revient sans cesse. Mention spéciale à "Absolute Dismal Domain", qui privilégie ce tempo lent pendant plus de trois minutes.
La production fait donc la part belle à ce son qui évoque l’absence d’espoir, avec un mur de guitares sur lequel vient se poser une section rythmique bien en place. Mais ce qui permet à ces morceaux de prendre une épaisseur encore plus conséquente, c’est la prestation vocale de Flo Butcher. Pour ceux qui sont familiers avec le chanteur français que l’on a pu entendre avec Balance of Terror, Tortured ou en live avec Vile, il sera peut-être surprenant de l’entendre dans un registre somme toute monolithique et grave au possible. Peu de variation dans son chant, simplement un growl inquiétant qui ajoute une plus-value non négligeable à cette volonté de donner vie à un univers où la noirceur règne, comme sur "Taking the Shape of Infinity" ou "Smouldering The Seraphim" pour ne citer qu’elles. L’atmosphère angoissante est en effet présente à chaque seconde, embarquant l’auditeur vers des contrées ténébreuses et mystérieuse où les rythmes écrasants et les riffs lourds dominent.
Ce qui fait la force de ce disque peut également être considéré par certains comme une faiblesse. Les aficionados de brutal death pourront en effet regretter le fait que ce troisième méfait ne soit pas plus diversifié, que la brutalité, telle que normalement attendue, soit absente, avec des guitares parfois en retrait et des tempi rapides peu nombreux, pour laisser trop de place à une musique pachydermique et massive. Je rappellerai cependant que Relics of Humanity a toujours proposé ce type d’alternance et appuyé sur ces passages lourds. Ici plus qu’auparavant, certes, mais le brutal death de Sergey et de ses comparses n’a jamais été de ceux cherchant à gagner une course de vitesse.

En résumé, Absolute Dismal Domain est une œuvre ambitieuse et cohérente. Rares sont les disques de brutal death à pouvoir tisser de la sorte une atmosphère et une ambiance aussi affirmées. Si vous souhaitez embarquer pour un voyage vers des contrées où la noirceur et la lourdeur sont reines, vous savez ce qui vous reste à faire.





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