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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 01 avril 2025
Sa note : 15/20

LINE UP

-Ayrton Kennes
(chant+guitare)

-Keith Broes
(chœurs+guitare)

-Luc Avonts
(basse)

-Noah Parquin
(batterie)

TRACKLIST

1) Intro
2) Toxic Parasite
3) Massacre
4) Axidental Thrash
5) The Mountain
6) Curse of the Seed
7) Ancalagon the Black
8) The Bitch of Buchenwald

DISCOGRAPHIE


Axident - Endless Devastation
(2025) - thrash metal - Label : Autoproduction



Du thrash old school. « On s’en doutait ! » Oui, bien sûr, la pochette. Rose et vert fluo, un revenant belliqueux sur fond de post-apocalypse, ça laisse peu de place au doute. Axident annonce la couleur, enfin les couleurs, sur son premier album intitulé Endless Devastation – toute référence à des pionniers germaniques n’est certainement pas fortuite.

Après une intro instrumentale pleine de jolis accords en mid tempo – amorce trompeuse bien connue des aficionados de Kreator, entre autres fameux exemples – déboule un riff à balle, puis un deuxième qui rappelle les débuts de Metallica, Exodus ou encore Anthrax. Le chant âpre mais pas exagérément forcé s’apparente à un mélange entre celui de Tom Angelripper de Sodom, de TG Warrior à l'époque des premiers Celtic Frost et du frontman actuel de Protector. Point de stridence ni de scream, le dénommé Ayrton Kennes fait dans la sobriété, toutes choses égales par ailleurs. Sans refrain ni solo, "Toxic Parasite" accroche cependant l’oreille grâce à une scansion qui rappelle celle du délicieux "Surf Nicaragua" de Sacred Reich.
L’effet stimulant résulte en partie du son élaboré par Frank Rotthier et mixé par Yarne Heylen, le bassiste de Carnation qui a opéré derrière la console pour Skeletal Remains, Bodyfarm, Nervosa, Warbringer et les compatriotes de Scavenger, Schizophrenia, Slaughter the Giant et Serpents Oath. La production bonifie des compositions qui ne sont pas toutes profilées en mode dragster, telles "Ancalagon the Black" et sa scansion insistante façon "Seek & Destroy" des Mets, la contrastée "The Bitch of Buchenwald" entre passages en chant clair et lourdeur décadente proche du "Choke on it" de Death, et "Curse of the Seed" aux accents motörheadiens qui bénéficie d’un refrain plus travaillé que la moyenne.
Les autres, dans la pure tradition du thrash germanique, sont plutôt brefs, et parfois accrocheurs comme celui de "Massacre", entamé par un motif similaire à celui de "Hammerhead" en ouverture de Doomsday for the Deceiver de Flotsam and Jetsam. "Axidental Thrash" qui lui succède est tout aussi virulent, un peu moins marquant mais doté d’un réjouissant double solo mélodique. La troupe anversoise a le bon réflexe de troubler le riffing un brin uniforme mêlant Kill’em all de Metallica et Pleasure to Kill de Kreator avec des variations de tempo, notamment l’accélération foudroyante qui dynamite "The Mountain" - pas sûr que le gars derrière les fûts ait réussi à jouer au clic. Néanmoins, sa battue donnant l’impression d’être légèrement à côté du temps renforce le charme vintage de l’enregistrement.


Du riff à la machette le plus souvent joué à fond de train sur des grognements énervés : Endless Devastation est destiné au fan de thrash metal traditionnel, celui forgé dans les caves de la Ruhr et les garages des suburbs californiens au milieu des années quatre-vingt. La dévotion aux darons du genre est totale, mais suffisamment diversifiée et bien produite pour emporter l’adhésion. Axident confirme l’émergence d’une scène thrash vivace en Flandre, ce que les festivaliers réguliers de l’Alcatraz ont déjà pu constater lors des dernières éditions.



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