19814

CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 21 mars 2025
Sa note : 15/20

LINE UP

-John Yelland
(chant)

-Carlos Alvarez
(guitare)

-Matt Hodsdon
(guitare)

-Michael “Oneirous” Sanchez
(basse)

-Andrew Julkowski
(batterie)

TRACKLIST

1) A Pale Blood Sky
2) Dungeon Crawl
3) Into the Underdark
4) Eyes of the Deep
5) Those Who Fell
6) Draconian (Slave or Masters)
7) Summoned & Bound
8) I Magus

DISCOGRAPHIE


Behölder - In the Temple of the Tyrant



« Behold the beholder !! » Ainsi s’époumona le mage pour prévenir le vaillant Héros, pourvoyeur de l’espoir, pourfendeur du Mal, bienfaiteur des indigents et gardien de la Lumière du monde. Alors que celui-ci s’apprêtait à trancher la tête du tyran qui tyrannisait le monde. Et que personne ne sait vraiment ce qu’est un behölder. À part manifestement un groupe de doom trad US.

Vous aimez Candlemass. Attendez, ceci n’est pas une question, Vous AIMEZ Candlemass. Cette affirmation fait loi. Partant de ce postulat, surtout vous avez aimé le Candlemass récent (bon, plus si récent en fait) avec Lowe au chant, King of the Thousand Islands pour en nommer le titre d’album, alors… oui, il y a de grandes chances pour que In the Temple of the Tyrant soit fait pour vous. Car l’album en retient l’essentiel : le son, le chant, la manière d’amener des rythmiques plutôt heavy dans un monde fait doom. Behölder en fait peut-être un peu plus sur le côté solo ou tempo appuyé, quoique les Suédois ne soient pas timides en la matière. Puis pour revenir au chant, c’est parfois confondant, mais en même temps cela souligne sa qualité, fluide, juste et capable de monter dans les tours sans donner l’impression de forcer. Et malgré toutes ces ressemblances évidentes, la troupe US tient son camp. Il faut dire qu’ils mettent les moyens avec une production puissante et définie. Pour un premier album, chapeau car il n’y a pas grand-chose à reprocher.
Pareil au niveau des compositions dont le degré de maturité est franchement épatant. D’un autre côté, vu le degré de similarité, la voie tracée était aisée à visualiser. Mais même, il y a eu (et il y aura) quantité de groupes naviguant entre l’inspiration marquée et la repompe totale qui n’ont jamais réussi à s’approcher de loin de leurs sources. Behölder lui, marque ses hommages du sceau du talent. Et par la même occasion se permet de reprendre le flambeau d’un groupe dont on ne sait plus trop ce qu’il cherche à faire. Bien sûr il est à douter qu’un jour les Américains prennent la place dans les cœurs des glorieux aïeuls, mais en terme de compensation, on a connu (largement) pire. Et peut-être est-ce bien réducteur de les cantonner à ce rôle de pis-aller ou de simple suiveur au vu de la qualité du résultat. Bien sûr on ne peut les auréoler de la gloire du défrichage, pour autant reconnaître une science du riff doom épique qui fait mouche s’apparente à un minimum. Cela n’aurait aucune valeur bien sûr si les instrumentistes ne savaient manier leurs gagne-pain. C’est avec joie que je vous confirme qu’ils les manient avec dextérité.


Révélation, coup de cœur, des mots qui iront trop loin dans le laudatif dans un tel cas. Néanmoins bouder son plaisir serait tout aussi peu mérité, voire franchement stupide. In the Temple of the Tyrant ne cherche pas à être ce qu’il n’est pas, se concentrant entièrement à devenir ce à quoi il aspire : un excellent groupe de heavy/doom.





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